Umbral

Vraiment solide les premières heures, je me suis fait la remarque quand même "Bon sang si on me dit que c'est Dark Souls 4, j'y crois".

Enorme travail sonore (LE gros point fort), des niveaux intéressant à parcourir, c'est beau, c'est glauque, c'est dur, beaucoup de chemins et de raccourcis (un peu casse-tête mais ça fait fouiner), des mobs intenses (merci la tête de piques), direction artistique au top, armes, costumes, bref tout y passe, c'est du gros et bon job.

Alors l'Umbral est un vrai questionnement, sur le papier de faire un double monde, c'est malin, sur le terrain... c'est autre chose, puisque le monde de l'ombre propose 99% de ce qu'il y a de caché en plus du reste, et que a moins de parcourir un niveau 2 fois en entier avec chacune des 2 options, autant tout faire en mode Umbral pour tout avoir de disponible en un coup.

Le hic, c'est que ce mode engendre plus d'adversaires (mais faisable), une atmosphère + musique pesante (pénible à la longue), et que du coup l'ambiance et les graphismes du niveau d'origine ne se font jamais sentir... donc en vrai pour moi le concept ne fonctionne pas du tout.

Ensuite le vrai problème arrive au bout de 20/30h environ, j'avais passé un village en feu, avec sorcières de feu, chiens de feu, barbares de feu, zombies de feu, puis je suis arrivé au territoire glacé plus tard, avec sorcières de glace, chiens de glace, barbares de glace et zombies de glace, et là j'ai tiqué, je me suis rendu compte que le jeu était en réalité étriqué, et ce sentiment n'a plus jamais disparu.

Moins de 50h pour le terminer en fouinant les moindres recoins (décevant), après les 20/30 premières tout est un peu similaire, aucun boss n'est difficile ni mémorable du coup, l'Umbral se répète et ne se renouvelle jamais, et le final parait vraiment bâclé, pour finalement... une petite impression positive générale un peu gâchée.

Je vais pas me farcir le platine car il faut refaire 3 fois le jeu avec environ 50 heures de farms, c'est trop abusé pour moi vu le plaisir d'origine, mais faut pas cracher dans la soupe non plus, le soft reste costaud et mérite une place quelque part, bien que pas chez moi.