Si durant la totalité de l'aventure on ne dirige que le jeune homme, notre rescapée d'amie se révèle indispensable. Certes, le cliché est un peu fort, mais elle seule prépare les repas et fabrique quelques objets simples, tandis que l'homme part chasser. Mais son aide se révèle plus précieuse pour faire avancer l'aventure. Lorsque notre héros se retrouve confronté à un problème, comme l'impossibilité de franchir un passage, il lui en parle spontanément. Dès lors, elle pourra soit lui suggérer une solution, soit proposer d'aller l'aider sur place le lendemain, ce qui se révèle indispensable.
N'y allons pas par quatre chemins : Lost in Blue est une véritable bouffée d'oxygène dans les jeux vidéo sur console portable, un ovni comme on n'en voit que trop peu, un hit discret mais incontournable. La force de son concept sans autre mot d'ordre que la survie le place dans une dimension à part, plus proche de la réalité que tout autre jeu. Le joueur avance à son rythme, participe à toutes les activités par l'intermédiaire de l'écran tactile et des commandes d'actions à réaliser : faire du feu, pêcher, chasser à l'arc, fabriquer de nombreux objets plus ou moins compliqués, fouiller, attraper des crustacés, et la liste est bien longue. L'implication est donc essentielle, et l'avancée se fait naturellement, jusqu'à explorer entièrement l'île et découvrir quelques mystères au passage. Réussiront-ils à s'en sortir ? Seul le joueur peut y répondre, car au final c'est lui qui est sur cette île.