Il est libre Max...

Bon jeu à licence (rare pour être souligné surtout tiré de films), bon open world, Mad Max est une bonne surprise.

Pourtant pas fan des précédents travaux d'avalanche studios (la saga Just Cause), le développeur a su recréer l'univers du Road Warrior avec un vrai sens du respect et du travail bien fait. Mad Max est un open world à "ambiance". Car malgré tout le cahier des charges qu'il reprend des licences connus (Far Cry, Assassin's Creed, GTA, Batman...) il arrive à s'en détacher grâce à sa direction artistique, époustouflante, flattant la rétine à chaque seconde qui vont composer cette aventure. Que ce soit ces panoramas incroyables, ces tempêtes hallucinantes de violences ou ces grottes inquiétantes (comme celle dans les bas fonds d'un aéroport noyé sous une dune), le titre d'avalanche studios à une réelle identité artistique, un hommage réel à la saga de Georges Miller. Alors oui, le titre n'échappe pas à la répétitivité inhérent à 99 % des opens world dans ces activités secondaires et les passages à pied sont crispantes par moments (la trame principal reste suffisamment bien rythmé en revanche) mais la balade dans cet univers m'aura réellement marqué. Le scénario n'a pas plus d'épaisseur que n'importe quel films "Mad Max" et comprend sa galerie de gueule cassé plus ou moins attachante. A noté que la dernière partie du jeu m'a agréablement surpris par sa noirceur et son dénouement incroyablement fataliste.

Tel un cheval de la mort, le sillon du Magnum Opus est jalonné de sang et de cadavres. Max étant le dernier cavalier de l'apocalypse...