Magna Carta
5.8
Magna Carta

Jeu de Softmax, Banpresto et 505 Games (2004PlayStation 2)

Je suis un peu partagé vis à vis de Magna Carta. Le jeu possède de bonnes idées, mais elles sont plombées par une progression très répétitive, qui s'étire en longueur à n'en plus finir. Rayon bonnes idées on a le système de combat original et proposant des possibilités sympathiques (le mode contre est assez génial, surtout à la fin) ; un scénario riche avec un tas de personnages et des enjeux qui se dévoilent au fur et à mesure ; et enfin une ambiance réussie surtout grâce au design non seulement des personnages mais également des décors qui frisent parfois le superbe. C'est vraiment dommage que le jeu pousse à la consommation : on se tape un nombre incalculables d'allers-retours dans les mêmes environnements de manière totalement arbitraire, et, même si on est censé pouvoir éviter les ennemis visibles sur la carte, on est obligé de se les taper car les chemins sont si étroits que l'on ne peut tout simplement pas les éviter. On progresse très lentement, on enchaîne beaucoup de combats avec des ennemis similaires, ce qui finit par devenir redondant.

Sur les cinquante heures que j'ai mis à finir le jeu, je pense que l'on peut en enlever vingt en supprimant les allers-retours abusés et sans intérêt qui prennent des plombes. Le jeu est tellement long que la qualité du scénario est diluée alors que certaines scènes ne prennent du sens que remises en perspective une fois le jeu fini. Malgré tout je trouve que Magna Carta reste un bon RPG, car il ose des trucs et propose des idées concluantes. Mais le jeu aurait été encore meilleur si son rythme avait été mieux étudié car, par moment, on est proche de l'ennui (sans parler des temps de chargements longuets, même entre les combats, qui en rajoutent une couche). A vrai dire j'ai mis 4 mois pour finir le jeu car il m'était difficile de faire de longues sessions sans arriver à saturation. C'est vraiment l'univers, les personnages et le système de combat qui m'ont donné envie de m'accrocher pour voir le bout.
benton
6
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le 27 mars 2011

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benton

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