Maneater
5.8
Maneater

Jeu de Tripwire Interactive et Blindside Interactive (2020PlayStation 5)

Mettre en scéne des requins, c’est rarement arrivé dans le jeu vidéo. Globalement, l’eau est un élément difficile à rentre donc on l’évite tant que possible. Maneater s’y jette totalement…


Pete l’Ecailleux veut s’attaquer à un sale requin. Selon lui en tout cas. Mais notre requin ne compte pas se laisser faire et la lutte va être féroce…


Et voilà qu’on prend les commandes d’un requin bébé, qu’on va doucement faire évoluer jusqu’à devenir un méga requin. Suivant les modes du RPG, le jeu demandera de faire évoluer ses stat en montant des niveaux, mais aussi en récupérant des ressources pour améliorer les capacités que l’on débloque au fil du jeu, et qui influe aussi sur l’aspect esthétique du requin. La progression se fait en avançant dans différents zones esthétiquement marqués (Le bayou, la Baie, Le golfe etc…) dans lesquelles on accomplira diverses missions, principales ou annexes. Le problémes, c’est qu’elles se limitent à deux choses : bouffer un type de poissons (ou des humains) au nombre demandé, ou buter un ennemi plus puissant. Et c’est à peu prés tout. On pourra aussi détruire des bateaux pour faire monter le niveau d’infamie et combattre des mini-boss, permettant de débloquer des capacités. Mais soyons francs : c’est ultra répétitifs, et ce malgré les bonus à récupérer, les collectables, faisant souvent des références au cinéma, en tout genre.


De plus, à part accélérer un peu, mordre, utiliser une capacité spéciale, et donner un coup de queue, le gameplay s’avére trés limité et on finit par marteler la même touche dans des combats sans aucune technique. Sans compter que le jeu souffre de pas mal de bug (des retours au menus, ou encore des soucis nécessitant des redémarrages). Techniquement, c’est donc assez joli, mais pas bien stable. On notera aussi que la durée de vie dépasse à peine les 8h, une quinzaine pour le 100%. Bref, pas de quoi donner envie d’y retourner, d’autant que le titre manque singulièrement d’espèces différentes et d’informations sur le milieu marin ce qui aurait pû être un plus. Dommage, il y avait pourtant de l’idée…

DavidRumeaux
5
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le 21 janv. 2021

Critique lue 154 fois

David Rumeaux

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