A plus d'un titre, on retrouve ses marques : pièces, dérapages, sauts... Tout y est pour recréer l'ambiance chère aux nostalgeeks sans trop de fioritures ni trop peu d'ajouts pour qu'on ne crie pas à l'arnaque. Ou au vol... De noms d'oiseaux... Au-dessus d'un nid de coucous quand on se sent sur un nuage en compagnie du champignon hallucinogène mieux connu sous le nom de Toad. La route arc-en-ciel en ligne de mire, des courbes à tout rompre, des dénivelés dantesques et courbes dégradées à n'en plus finir... N'en jetez plus : on tient bien l'instant magique ultime ; la synthèse entre le premier fléau répandu sur la Terre du Jeu Vidéo et les épisodes de salon.
N'est donc pas simple mise à jour le jeu qui se voudrait tenté par les raccourcis. Ce ne serait pourtant pas un comble pour un jeu qui multiplie les tricheries et autres vacheries entre participants, mais le contenu ne dessert pas le contenant – loin de là. On récupère les modes classiques, mais on en ajoute de bien nouveaux bien beaux pour agrémenter la version de la grande soeur et lui ragaillardir le teint. Nouvellement frais, hâlé, le geste est zélé et les composantes onduleuses. Mario Kart s'est refait une santé en passant par la petite case du départ en trombe, autrement appelé super-départ, et ce sans passer par la case Prison.