Le voici, le dernier DLC de Marvel’s Spider-Man pour conclure cette fameuse histoire de crime avec Hammerhead. Malgré que le précédent DLC ait un peu laissé sur la faim (malgré qu’il soit quand même sympathique), il y avait de quoi être curieux de ce qu’allait donner ce dernier DLC. Avec le retour de Silver Sable à New-York qui cherche à récupérer son armement qu’Hammerhead lui a volé, il y avait de quoi être intéressé. Est-ce que ce DLC arrive à conclure le jeu Marvel’s Spider-Man comme il se doit ? Et bien oui. Malgré que le précédent soit légèrement en dessous, celui-ci arrive à remonter la pente et à nous offrir une bonne conclusion, malgré que les défauts sont toujours là.
Silver Sable est de retour à New-York pour reprendre possession de tout son armement et sa technologie qu’Hammerhead lui a volé. Mais comme elle n’a pas confiance en Spider-Man, celui-ci se retrouve obligé de retrouver et d’arrêter Hammerhead avant qu’elle ne le retrouve. Une histoire assez intéressante à suivre du point de vue de Spidey, surtout vu ce qu’on a affronté avant ça.
Ici, on a quelques nouvelles quêtes secondaires, notamment les dictaphones à retrouver pour que ça développe un certain personnage connu du jeu-vidéo. Après, il est vrai que les quêtes dans les égouts sont semblables à celles des entrepôts mais ils ont changé les décors au moins cette fois. Enfin, pouvoir faire quelques nouvelles quêtes secondaires est une bonne chose.
La VF de ce jeu est toujours de bonne qualité. On y retrouve les mêmes voix pour nos personnages (Donald Reignoux est toujours aussi exceptionnel en Spider-Man) et on y trouve Namakan Koné pour doubler un personnage d’une quête secondaire humanitaire pour la Simkarie. Bref, la VF de ce long-métrage reste de qualité ici.
Le jeu démarre sur le résumé de ce qui s’est passé dans le précédent DLC, notamment par rapport à Hammerhead et ce qui est arrivé à Yuri Watanabe qui a été mise à pied. C’est une bonne introduction qui résume bien ce qui s’est passé et qui nous donne envie d’en savoir plus sur la manière dont ça va se passer maintenant.
Cette fois, il y a plusieurs boss à affronter dans ce DLC. Malgré que le combat contre Sable rappelle un peu le combat face à Taskmaster et que celui contre Hammerhead rappelle un peu Docteur Octopus, ça reste des boss bien faits et qui s’affrontent d’une manière intéressante.
Concernant la fin du DLC, c’est une fin logique après tout ce qui s’est passé. On ne va pas dire que cette fin est parfaite mais c’est une bonne conclusion pour Spider-Man et Sable après tout ça. De plus, le petit hommage à Stan Lee qui a été fait après est aussi une bonne chose.
Le fait de développer Sable sur son histoire et son passé est une bonne chose. Là où on ne savait rien d’elle dans le jeu original, on apprend enfin à la connaître et à comprendre pourquoi elle est ainsi. C’est une bonne chose de l’avoir mise en avant dans ce DLC.
Graphiquement, le jeu est toujours très beau. En effet, il nous offre toujours des magnifiques graphismes à admirer à travers une nouvelle histoire. Il n’y a rien à redire sur les magnifiques graphismes de ce jeu.
La scène post-générique est une très bonne scène qui promet quelque chose de très bon pour la suite de la licence. On ne va pas vous spoiler ici mais c’est réellement un plaisir à voir pour les fans de Spider-Man.
Les décors sont déjà connus pour la majorité mais ça reste des décors de bonne qualité. Après, on a quand même quelques nouveaux lieux à découvrir mais ça reste des décors de qualité.
Les musiques de ce jeu sont toujours aussi belles. Quelle que soit la musique, on profite agréablement des musiques qui fonctionnent bien avec ce qui se passe à l’image.
Évidemment, l’humour de ce jeu saura toujours plaire pour les fans de Spider-Man. Ici, Spider-Man continue de faire des blagues qui arrivent à vous faire rire et/ou sourire.
Évidemment, on retrouve les mêmes ennemis qu’avant. Il n’y a pas beaucoup de nouveaux ennemis mais c’est une bonne chose de retrouver ces ennemis.
Le gameplay est fidèle à lui-même tout en restant de bonne qualité. Ce n’est peut-être pas parfait mais c’est un gameplay qui reste très travaillé.
Évidemment, ce problème n’a toujours pas été corrigé, les PNJ des commissariats parlent toujours en anglais malgré que le jeu soit en français. En vrai, c’est un détail et le doublage VO est moins présent mais ça reste un léger défaut qui s’entend quand on fait attention.
Comme on l’avait prédit à la fin du tout premier DLC, un certain personnage qu’il voulait nous faire croire mort est vivant comme on le pensait. C’est un détail mais ça n’empêche pas que ce détail était bien prévisible quand on connaît le personnage de base.
Il peut arriver qu’on ait quelques petits bugs assez drôles dans ce DLC sans le vouloir. Ce sont des bugs assez légers mais assez drôles à voir. Mais bon, c’est dommage que certains de ces bugs soient aussi voyants malgré qu’ils soient drôles.
Que dire sur la durée de ce DLC ? Et bien, qu’il est un peu trop court. Même si le rapport qualité-prix n’est pas arnaqueur, ça reste un DLC assez court, on aurait aimé avoir une durée un peu plus longue.
Encore une fois, les temps de chargement sont un peu longs. On a beau s’y être habitué, ça reste des temps de chargement qui sont un petit peu trop longs.
Au final, ce troisième et dernier DLC a été un peu plus plaisant à jouer que le précédent. Malgré que le meilleur des 3 reste celui de Black Cat, ça reste un DLC très travaillé qui a su conclure l’histoire comme il se doit. Le gameplay est toujours aussi bon, les graphismes sont convaincants, on apprend à mieux connaître Sable, les quelques nouvelles quêtes sont sympathiques et les boss-fights font plaisir à voir. Après, il est vrai que la durée est toujours trop courte, qu’il y a certains bugs assez drôles et que les temps de chargement sont encore un peu longs mais ça reste un DLC travaillé. Après, une fois qu’on a joué aux trois DLC, on se demande si ça n’aurait pas été mieux de sortir les 3 DLC en une seule fois pour une meilleure expérience. Mais bon, cette conclusion est convaincante. Pour ma part, je l’ai préféré au précédent DLC et, malgré qu’il ne soit pas meilleur que celui de Black Cat, ça reste une bonne conclusion pour La ville qui ne dort jamais.