Qui suis-je ? Dans quel état j'erre ?
Ah la la ! L’univers indé ! Ces petits jeux muni de cette soif d’innovation et d’inventivité qui fourmille dans leur titre. Sans parler de ce parti-pris pour des graphismes peu recherchés et à la 3D simple au service de la richesse du contenu plutôt qu’au plaisir des yeux.
Tout ce que je viens de citer, c’est ce qu’il nous saute au yeux immédiatement lors du premier lancement. On se dit qu’ils ne se sont pas fait chier les petits gars. Graphiquement on est dans le sobre voir carrément le désuet. Puis on dépasse cette barrière pour plonger la tête la première dans ce qui ressemble au premier abord à un monde ainsi qu’une histoire sans queue ni tête.
La révélation ne se fera qu’auprès des plus curieux. Ceux qui auront la curiosité de ne pas simplement se laisser arrêter par les apparences et qui au-travers de niveaux tous plus curieux, chercherons tout les petits canards bleu. A eux seulement, la profondeur de l’histoire apparaîtra et avec, la découverte d’un récit mélancolique aux moments tragique.
Master Reboot n’est pas un jeu sur lequel on peut écrire facilement puisque que l’énorme partie du jeu est la recherche et la découverte de qui nous sommes et ou nous nous trouvons et lorsque que les toutes les pièces du puzzles prennent place, elles laissent ouverte une question philosophique qui pousse à une propre réflexion sur la vie et la mort.