''I will always be with you.''

Par où commencer... The Phantom Pain est un cas particulier.
Un des rares jeux vidéos ayant dépassé le statut de divertissement vidéo-ludiques. Et cela à commencer bien avant sa sortie.

MGS V c'est une obsession, un sentiment qui m'a pris aux tripes dès les premières secondes de chaques trailers que j'ai vu un nombre incalculable de fois.
Une obsession qui n'a cessé de croître jusqu'à ce que je mette les mains sur le jeu, un ressenti puissant qui m'a suivi tout du long et qui demeure toujours présent sans que j'arrive à m'en détacher.

MGS V c'est un gameplay, la transcendance du système de jeu de la série, sans aucune rigidité, tout en nervosité, dynamisme, précision et fluidité. Juste parfait.

MGS V est impressionnant de par son contenu, sa générosité, ses mécaniques et son esthétique, d'autant plus que c'est un jeu cross gen.
Rien que la gestion du personnel, des ressources et du développement de la mother base à tout moment démontre le génie du game design.

MGS V c'est une narration, un format qui s'adapte parfaitement à l'aspect open world et qui tient en son sein des propos et des thèmes récurent dans l'univers Metal Gear, propos qui sont encore une fois ici transcendés, portés par une mise en scène en plan séquence magistrale et des personnages fort.

MGS V traite de la perte, du vide et ça aucun jeu ne pourra le faire mieux que lui. Il incarne ce vide.
Car oui, MGS V n'est pas fini.
Chapitre 2 inégal, chapitre 3 «fantôme», animaux non modélisés,.. Tant d'aspects qui continueront à nous faire rêver de ce qu'aurait put être MGS V, de ce qu'aurait dut être MGS V sans les conditions de fin de développement et les conflits en interne chez Konami.
Surtout que le souci du détail à toujours été une des marques de fabrique de la série.
En cela, MGS V est une déception.
Mais il portera à jamais cette aura qui le rend unique et si juste dans les émotions qu'il porte.

Je pourrais m'étaler encore longtemps sur le cas The Phantom Pain, il y en a encore beaucoup, beaucoup à dire. Mais là n'est pas le but.

MGS V (Ground Zeroes compris) c'est une expérience à part et à part entière qui prend tout son sens en l'état actuel du jeu.
La fin dans la douleur d'une saga culte menée d'une main de maître par un génie créatif à qui on ne peut reprocher l'ambition.

En définitif, MGS V est parfait dans son imperfection.

«Il n'y a pas de faits mais seulement des interprétations»