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Oui ça y est, le voici le voilà ! Le dernier des MGS est sorti apportant avec lui la réponse à comment Big Boss est devenu le grand ennemi dans les Metal Gear mais aussi le mythe des Metal Gear Solid. Une attente qui fut plutôt longue avec un délai d'attente de près de 3 ans et une mise en bouche particulière de la part de Ground Zeroes qui voulait nous montrer les capacités de monde ouvert du jeu (même si c'était plus "base ouverte" que monde). Que retenir ? Un adieu magnifique de la série avec un gameplay renouvelé et une réalisation soignée.


Réalisation
Alors au niveau des graphismes, j'ai tenu entre mes mains le titre le plus beau de ma console de salon. Les visages modélisés sont très détaillés, les décors sont superbes avec le désert d'Afghanistan et ses montagnes rocheuses, ainsi que l'environnement d'Afrique avec sa jungle, ses marais et sa verdure. Chacune des maps nous offre un nouveau panorama devant lequel nous restons bouche bée. De somptueux décors qui ne font que renforcer l'immersion du fait que les zones de conflits aient réellement existés.
Côté design, on reste dans un MGS. Les cicatrices de Big Boss ne font qu'augmenter le côté "super soldat qui a tout vécu", Miller a bien un côté haineux qui veut se venger à tout prix, et Ocelot est cool (c'est vrai quoi, c'est le perso le plus cool du jeu). J'adore le design de Skull Face mais........ c'est quoi ce masque .... sérieusement ? J'ai l'impression de voir Robin après un accident incendiaire ! C'est plus moche qu'autre chose alors que dans Ground Zeroes il claquait à max !
Vient ensuite le cas de Quiet. Comment le résumer ? Comme ça : "Le mauvais goût japonais". Pourtant Kojima nous avait montré un meilleur goût en matière de femme sexy et ça dans chaque opus : Sniper Wolf dans MGS 1 (Grrrrrrr), Fortune dans MGS 2, Eva dans MGS 3 et les Beast de MGS 4. Là on dirait vraiment qu'il nous prend pour des gros beaufs assoiffés de nichons d'autant plus qu'il va justifier cela par le fait qu'elle respire par la peau. Mouais, moyennement. Malheureusement c'est une habitude que prennent beaucoup de créateurs japonais. Des personnages combattants ? Attendez on va mettre des lycéennes ! Et en mini jupe ! Mais rassurez vous, Quiet est loin d'être un gâchis. Son personnage est bien écrit et même si elle ne parle pas, c'est le personnage le plus attachant du jeu qui se révélera être un coéquipier d'une très grande aide (du moins quand son sniper est équipé d'un silencieux sinon c'est le bordel assuré).
Vient ensuite le cas des cinématiques. Première chose à noter, bien avant le fait qu'il y en ai moins, est le système de plan séquence (Une scène filmé en seule fois et sans coupure montage, cf à Birdman ou Victoria). Enorme défis lancé aux développeurs. On peut les féliciter pour ce travail de mise en scène. Par ailleurs ça renforce le côté cinématographique qu'a toujours eu la série. Cependant je vous le dis, de mon côté je ne suis pas fan, j'aurais préféré une mise en scène disons "standard" car je trouve le plan séquence trop facile pour le jeux vidéo surtout quand il est utilisé tout le temps (Si c'est sur quelques scènes qui en valent la peine ok). Au cinéma, il faut prendre en compte la caméra, les acteurs, la lumière, le temps, la photographie etc... Dans un jeu, tout n'est qu'informatique, la caméra va où bon lui semble sans aucune limite matérielle. L'effet n' a donc pas trop pris sur moi, toutefois l'avis peut très bien diverger selon chacun en plaisant à un certain nombre de personnes. Après vient le cas du nombre de cinématique qui sont moins nombreuses qu'avant et ne se déclenche la plupart du temps qu'à Mother Base. Autre chose qui a disparu, le Codec ........ je ne vais pas vous mentir, ces moments m'ont toujours soulé. Il est remplacé ici par des cassettes que l'on se veut d'écouter ou non et qui apportent un véritable background au jeu.


Gameplay
Vous savez quelles sont les jeux les plus jouissifs ? Les jeux d'infiltration ! Cette sensation de prestige et de mérite que l'on ressent à terminer une mission, à passer un avant-poste, éliminer une cible, et cela sans se faire repérer. Ca vaut tout l'or du monde !
On nous lâche ici dans une zone ouverte. Pourquoi zone ouverte et pas monde ouvert ? Parce que l'aire de jeu se révèle un peu vide lorsque l'on va d'un point A à un point B si ce n'est tombé sur une patrouille de temps en temps. On ne peut pas le nier, parcourir la carte se révèle un vrai calvaire pour aller d'une mission secondaire à une autre. Cependant, l'équipe nous fournit de quoi passer le temps comme Walker-D, le petit bipède à disposition, le cheval D-Horse, tout type de véhicule comme 4x4/camion/Char que l'on peut voler ou demander à sa base, ainsi qu'un petit assortiment de musique vraiment cool voire très bonne des années 80 (mention spéciale à Love Will Tear Us Appart de Joy Division).Cela n'est pourtant pas assez suffisant, surtout pour ma part car je n'arrête pas de pensez à un fait : pourquoi ne pas utiliser l'hélico pour aller d'un coin à un autre de la carte au lieu d'une simple venu dans la zone pour nous y déposer, ça m'irrite à chaque fois.
Mais ne voyez pas que des points négatifs à l'ouverture de la zone de jeu, parce que quand on tombe sur une base ennemi .... Ouhouhouh le jeu prend tout son sens et tu te dis que ça en valait la peine ! Se lancer à l'abordage d'une base pour y remplir un objectif, c'est magnifique.
Côté jouabilité, on assiste toujours à un certaine rigueur de la part du jeu : pas de bruit près des ennemis, ne pas entrer dans leur champs de vision, ne pas entrer en alerte car ici, plus de compte à rebours même si les phases restent pareilles (Alerte totale, phase de recherche, tours de gardes plus vigilants). Notons le rajout du plongeon, élément plus que bienvenu pour se cacher rapidement de la vision ennemi.
Pour la Mother Base, développer sa base se révèle être un véritable plaisir surtout quand c'est pour améliorer ses conditions de jeu comme une amélioration de ses armes. La section R&D nous permet de choisir à notre guise notre mode d'approche de l'ennemi que l'on soit bourrin ou un véritable Predator. Par ailleurs, pour améliorer sa base il faut du personnel que l'on recrute en kidnappant les unités ennemis sur le terrain, ce qui révèle une facette très intéressante de la saga ; celui ne pas tuer à tout bout de champ les ennemis qu'on croise. Au début de chaque MGS on commence avec un tranquillisant muni d'un silencieux. Ce n'est pas pour rien car c'est à cela qu'on reconnait les grands jeux d'infiltration comme Splinter Cell , Thief ou plus récemment Dishonored. Même si on nous fournit tout un arsenal digne d'un Rambo, l'approche non-létale se révèle plus intéressante et plus gratifiante. Et puis il y a quand même une question de fierté en jeu.
MGS V arrive alors brillamment à renouveler son gameplay en jetant à la poubelle la facilité de MGS 4 et son surarmement, et en gardant la rigueur de Snake Eater.
Malheureusement on regrettera fortement l'absence de boss et plus particulièrement du Boys Band méchants auquel la série nous proposait à chaque fois. Grandement dommage.


J'ai aussi testé le Metal Gear Online. Rien de très attachant en fait. **Cela peut s'avérer amusant au début mais on tombera plus souvent sur des cartes Ruée (cartes à zone restreinte pour trouver rapidement l'adversaire) dénuée d'intérêts surtout quand la mentalité de la communauté se révèle stupide** ; et que je me mets en invisible toute la partie pour te contourner et avoir plus d'XP. Le multi ne vous accrochera que quelques heures sauf si vous arrivez à prendre votre pied.


Scénario
Là encore, on n'échappe pas aux fondements d'un MGS. Quand on incarne pour la troisième fois Big Boss, on peut encore assister à un scénario qui prend place dans un conflit réel renforçant alors l'immersion du jeu. Dès la première mission, des questions se posent : qui nous aident ? Qui nous attaquent ? Pourquoi ? Chaque question trouvera sa réponse au fil du temps. Certaines ne trouveront d'ailleurs réponses uniquement dans les cassettes. Même la question la plus négative du jeu trouve une réponse à la fin. Laquelle ? Pourquoi Snake ne parle presque pas ? .....Je me fiche qu'il y ait une raison à ça, on passe à côté du personnage le plus connu de la série pour ne pas dire celui qui en vaut la peine tellement il explose de charisme à chaque opus !
Le scénario reste quand même très bien ficelé et donne des réponses aux origines de certains personnages. C'est surtout sur ce côté que le scénario se penche : des réponses. On en veut toujours plus sur une série qui a toujours gardé certains mystère. Du moins ce cas est pour les fans ayant tout suivi. Pour les nouveaux, pas d'inquiétude. Il se peut que vous soyez larguer mais le jeu vous fournira une très bonne expérience vidéo ludique.


Mais ne gardez pas espoir trop longtemps sur le plus grand mystère de la saga ..... On ne saura toujours rien de Decoy Octopus (je comprends toujours pas ce personnage)


Les missions principales peuvent s'avérer basiques. Ce sont plus des missions secondaires améliorées avec un objectif un petit peu plus particulier. L'intérêts de celle-ci étant la progression sur laquelle elles débloquent en avançant toujours un peu plus dans notre but final. Celui d'arrêter Skull Face.


Mais ne tournons pas autour du pot, MGS V est un très bon jeu. Kojima a toujours su nous gâter à chaque opus "connu" de Metal Gear Solid et dès le premier épisode ! C'est avec un immense plaisir qu'on incarne Big Boss pour la dernière fois à travers le Metal Gear Solid le plus abouti. Un jeu que l'on se doit d'avoir dans sa collection.

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le 7 nov. 2015

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K A N N I  B A L

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