Un Métro en open World, immersif à souhait qui propose du gameplay neuf, mais surtout qui amène une continuité au jeu sans pour autant détruire l'héritage des précédents c'est énorme mais...
Il y a quelque chose dans cet opus qui diffère des précédents, alors oui, la liberté octroyée au joueur d'explorer les environs et de s'y perdre est tellement plaisant. J'ai beaucoup apprécié la possibilité de m'endormir dans le désert, dans un camp de bandits et être réveillé au beau matin avec un ultimatum (une alliance forcée ou la guerre) d'avoir le choix, de sentir que telle ou telle action puisse être importante pour la poursuite du récit.
On connait enfin les recoins du métro, on connaît tout ça on est habitué, mais Artyom veut absolument explorer les environs. C'est ça le point de départ du jeu et de l'aventure Exodus, il est comme nous (he's like me fr), on est fatigué d'arpenter ces lignes de métros désastreuses dans un Moscow au bord de la destruction.
On veut une finalité à tout ça, mais également on veut savoir ce qui s'est passé en dehors de la cité moscovite. Partant de cette base scénaristique on est plus qu'hype, on se donne (naivement) comme espoir la volonté d'y arriver, mais c'est là ou je suis un peu moins réjoui qu'à l'accoutumé car en effet, malgré tous ses efforts, Metro Exodus peine à me faire sentir quelque chose de + qu'une bonne expérience de jeu, mais surtout, il n'est pas mon préféré de la saga.
Pourtant, comme dit en intro, c'est un open world, c'est une continuité de la saga initiale et surtout le jeu évolue en nous proposant toujours plus de liberté et de missions diverses et variées rendant ainsi "l'expérience de jeu" la sensation d'appartenir à ce monde, de façon unique, comme rarement ressenti dans les précédents opus et c'est peut-être là où ça pèche pour moi. Dans ce sens ce que je veux exprimer c'est très simple, y'a du nouveau, beaucoup d'originalité, on découvre des catacombes, des sous-terrains, des factions et autres communautés toutes plus dingues et archaiquement sauvages les unes que les autres, on explore différents terrains et spécialités sur laquelle le gampelay va se dérouler (des barques aux voitures aux tyroliennes) y a vraiment un truc incroyable dans la liberté donné au joueur, mais je suis pas autant impliqué emotionellement que le reste...
Je ne sais pas ce qu'avait la version Métro: Last Light Redux de + que les autres si ce n'est tout le complot-politico-drama-idéologico-communisto-nazisto-planification mondiale-mais meme en étant un jeu scriptée de A à Z ou les missions les chapitres les révélations s'enchainent sans qu'il y'ait de temps morts de temps marquants ainsi fort pour créer une pause dans le jeu, directement H24 dans l'action il y avait quelque chose de beaucoup plus jouissif.
Tout y était mieux construit à mon sens, dans le jeu tout l'agencement des différentes phases de gameplays, entre ses phases d'investigations/infiltration, le poids des choix concernant l'utilisation ou non de nos armes à feu (je me suis vite retrouvé à sec de munitiuons et couteau me retrouvant à utilisant mon arme de poing pendant longtemps).
Enfin, toute ses petites villes qui vivent en autarcie, survivant principalement du commerce entre les différents usager/PNG y avait ce coté rustique et survivaliste, mais également toute les factions qui ne sont pas clairement identifiés rajoutez du muystère autour de la gestion politique du Métro. Seul bémol reste ses innombrables flashbacks d'Artyom, et sa maladie imaginaire à parler à des êtres humains ayant grandi outside, et donc étant infectés et ayant évolué en devenant une toute nouvelle espèce (de mutant chelous lol). Bémol dis-je car ils ne sont pas dans le prochain jeu, et nous avaient bien été teasé à la fin de Last Light Redux (d'ailleurs une fin qui s'annule si on a l'une des deux fins proposés ou le monde explose aussi ça mdr ?? bizarrement amené) tant ils avaient l'air d'être ultra-important pour tout l'aspect philosophique/gameplay du jeu.
Mais Exodus reste un excellent jeu à n'en point douter, je reste attentif aux prochaines déclarations du studio pour une suite et une VRAIE fin en bonne et due forme, une sorte de boucle où l'on voit Artyom faire comme dans le premier jeu se parler à lui-même et raconter ses "mémoires".