Au sommet de la tour, on se remémore les derniers moments de Metro 2033 et la destruction des Sombres, la plus grande menace sur Terre... C'est ainsi que commence Metro Last Light, sortit 3 ans après la première aventure d'Artyom.
Always In The Dark
On prends les mêmes et on recommence. C'est un peu la phrase clef du jeu. On continue l'histoire tout juste où on l'avait laissé.
Artyom est dorénavant un Ranger respecté et honorable hanté par des cauchemars. Il va apprendre qu'un Sombre a survécut à l'explosion dont il est le commanditaire et Khan va l'envoyer le chercher. Toujours lié et insensible à cette créature, l'histoire va tourner autour de la recherche du Sombre qui permettra de stopper la guerre qui sévit dans le métro.
Je ne rentrerai pas plus dans les détails du scénario mais on a entre les mains une très bonne histoire de SF-anticipation.
L'histoire toujours glauque, sombre et effrayante ira plus loin que le premier volet. Mise en scène propre, audace dans certaines scènes (retour dans le passé, Venise...). C'est du Metro en plus sombre, plus beau et plus aboutit.
Come Back we fucked up!
Le premier volet était très réussi quant à l'histoire des Sombres qui étaient craints des humains. Nouvelle forme vivante avec des facultés psychique impressionnantes mais toute aussi effrayante, les humains, par peur de l'inconnu se sont donné la mission de les exterminer. Artimon sera la main de cette mission où il découvrira être lié aux monstres, et insensible à leurs sorts. Il exterminera les Sombres à la fin de Metro 2033.
Le second volet, Artyom se retrouvera face à un bébé Sombre qui lui expliquera son don et son rôle dans ce monde. Il sera le gardien de la race. Il aidera le Sombre à vivre contre les communistes qui cherchent à l'utiliser comme arme. Mission complètement inverse du premier volet, ici nous n'avons plus peur des Sombres mais nous voulons les comprendre.
Point de vue complètement divergeant, il est profond de voir tout le background du personnage de Artyom pour comprendre des éléments du premier volet et apprendre à connaître les Sombres.
Nous sommes l'élu, adopté par les Sombres.
Smoke, Traitor and Blood
Niveau gameplay, rien de bien nouveau ! On prends les mêmes et on recommence, ce qui est une excellente idée au vue de la qualité de ce dernier dans le premier volet. Toujours aussi exigeant et précis, c'est un régale de jouer. On se croit vraiment derrière notre masque, des gouttes sur la visière à surveiller notre montre. Des niveaux avec des véhicules sont disponibles et franchement réussis.
Niveau graphique, encore une fois je suis surpris par la qualité de la "remastérisation" du jeu. Le moteur est le même que Metro 2033 Redux, le moteur crée pour cette version Redux. Effet de particule, fumée, éclairage et détails ainsi que les textures sont excellents. Largement dans les plus beaux jeux PS4. Ce qui paye encore une fois (mais moins que le premier volet de 2010, celui ci étant de 2013) sont les personnages, les visages et leurs mouvements.
Venise est d'une rare beauté en terme d'ambiance, de level design et de créativité. De même pour les passages extérieures qui sont, à mes yeux, la plus grande réussite du titre. C'est juste bluffant de réalisme et de beauté. Gros coup de coeur sur les sorties en mode Stalker.
At The End ?
Une réussite complète pour cette suite de Metro 2033. Après une grosse frayeur au début du jeu que j'ai detesté, les mécanismes et l'univers reviennent pour le plus grand plaisir des joueurs.
Metro Last Light Redux = Metro 2033 en mieux sur tous les tableaux. Que demander de plus ?
En conclusion ?
Les + :
- Toujours aussi magnifique
- Une histoire de SF profonde et intelligente
- Venise et la bataille finale (ainsi que le Flash Back)
- De l'audace de la part des développeurs
- La fin
Les - :
- Artyom PARLE NOM DE DIEU !!!
- Des personnages secondaires transparents