S'il ne devait rester QU'UN SEUL OVNI vidéoludique de notre histoire, je voudrai emporter Michael Jackson Moonwalker avec moi.
Car ici, nous sommes face à un OVNI évoluant sur deux temporalités différentes : celle des années 80, où le roi de la Pop était omniprésent dans le paysage musical et où chaque enfant rêvaient de le rencontrer, et celles de nos années actuelles, auréolée d'une période plus sombre où procès et décès auront mis sous cloche le dit Roi.
Car oui, un jeu comme celui ci, qui décide de mettre en scène l'album homonyme et de contrôler le chanteur dans divers niveaux à la recherche d'enfants à sauver, peut donc donner à rire ou à s'émerveiller en fonction de votre génération, mais n'empêche pas qu'il y a une saveur improbable quand on découvre peu à peu le jeu.
Que penser de ce gameplay psychédélique où l'on tire des étoiles, lâchant des Wooh ! à tout bout de champ, à chercher des enfants derrière des portes, et de sa B.O forcément qualitative puisque ce sera au rythme des meilleurs hits du King en 16bits que l'on sauvera des cohortes d'enfants tel un être venu d'un autre univers ?
Difficile de réellement poser des mots sur ce genre d'expérience de jeu, car dans son cœur, il reste assez rébarbatif et propose un gameplay vite redondant, mais offre quelque chose de visuellement (et musicalement) original.