Mirror’s Edge Catalyst
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Mirror’s Edge Catalyst

Jeu de DICE et Electronic Arts (2016PlayStation 4)

Je fais partie des gens ayant apprécié le premier Mirror’s Edge il y a plus de 10 ans. Ne serait-ce que pour son gameplay audacieux et une proposition unique en son genre. Plate-forme / Action en vue subjective avec du parkour. Je pardonnais les nombreuses imperfections.
Malgré les retours plutôt mauvais sur cette suite, j’ai finis par céder à la tentation de goûter de nouveau du bitume pour 5€ sur le PS Store (ils sont forts avec leurs promotion).


Hélas, les premières sensations ne furent guère exceptionnelles. Le jeu s’acclimate à la mode de l’open world. OK, pourquoi pas après tout. Mais le problème (récurrent dans cette franchise), c’est que cette ville se révèle tristement vide. Et même si le côté dystopique / déshumanisation colle au visuel général (lignes abstraites, couleurs uniformes, blanc éclatant…), il est impossible de se repérer dans cette map. On n’est rien sans le fameux écho du messager qui nous guide bêtement et nous mâche le travail. Et on est en plein Die & Retry. Parfois, les nerfs sont mis à rude épreuve. L’approximation de certains points d’accroche couplé au chargement un tantinet longuet + la touche tactile qui déclenche le menu (arg pire idée ever) m’a bien fait transpiré.


Et puis le scénario est inintéressant. Tout comme le monde qu’il dépeint finalement. Les personnages sont clichés, les twists ultra prévisibles etc. Sans compter que le jeu est une suite directe d’une BD que personne n’a lu (encore une grande idée foutage de gueule). De toutes manières, le jeu n’a pas les épaules pour nous tenir bien longtemps, mais l’histoire principale m’a paru expédié quand même très rapidement avec une quinzaine de missions tout au plus.
Le jeu gonfle artificiellement sa durée de vie avec des tas d’items à récupérer ainsi que des missions secondaires très répétitives. Il faudra aller d’un point A à un point B dans un temps donné. Mention spéciale à nos PNJ qui nous attendent sagement dans un coin de la Map et qui resteront sur place durant tout le jeu, même lorsque l’on aura accompli leur mission annexe.


Après, une fois toutes les capacités de Faith débloquées, et un peu d’entrainement, on arrive un prendre un peu de plaisir à enchaîner les galipettes dans un temps record. On anticipe les fameuses approximations évoquées plus haut. Dans ce sens, j’aime bien les courses qui nous laissent le choix du trajet pour aller le plus vite possible et grapiller des places au classement mondial. Dommage de ne pas avoir édité un ghost pour notre meilleur chrono ou celui d’un autre joueur. Uniquement présent sur les courses éditées par les gamers.


Bref, je suis le premier étonné par cette nouvelle tentative de EA de proposer un jeu un peu différent de son catalogue. Dommage de ne pas être allé au bout et d’aboutir sur un jeu au concept toujours alléchant, mais bien fade dans son ensemble.

Tchitchoball
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le 13 août 2020

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