Préambule
Après avoir testé une démo du jeu il y a longtemps, j’avais abandonné l’idée de faire le jeu.
Cependant certains forumeurs ont parlé du jeu comme étant un des meilleurs metroidvania au côté de HK, Guaca et j’en passe (ils se reconnaîtront).
Je me suis donc laissé tenter lors d’une promo sur le magasin en ligne Nintendo.
J’ai terminé le jeu en une vingtaine d’heures sur switch en mode portable (manettes hori pro).
Le jeu
La démo ne rend pas honneur au jeu car la suite est bien plus engageante.
Monster Boy est donc un metroidvania coloré qui vous laisse contrôler un jeune garçon qui est vite transformé en animal par un vilain sorcier.
Toute la population est d’ailleurs changé en animal et il nous incombe de sauver le royaume et de lever cette vilaine malédiction.
Notre perso va donc devoir traverser plusieurs niveaux qui sont tous connectés et qui proposent chacun un univers différent.
Pour progresser il faut donc débloquer et utiliser de nouvelles formes qui ont chacune des pouvoirs différents.
L’équipement peut également croître et s’améliorer (mais n’est pas utilisable par toutes les formes d’animaux).
Les premiers niveaux s’enchaînent avec plaisir, le jeu sait doser sa difficulté.
On fait l’acquisition de nouvelles formes/transformations et le jeu demande d’alterner parfois entre plusieurs formes dans un même passage.
Il faut parfois se creuser les méninges pour comprendre ce que le jeu cherche à nous faire faire. C’est amusant.
Et puis à partir d’un certain moment le jeu devient carrément pute: Il faut enchaîner des passages tendus sans checkpoint et avec une maniabilité qui commence à montrer ses limites.
De plus, il faut changer de formes assez souvent et ouvrir la roue des formes de manière excessive.
Le jeu se permet aussi de mettre des petits pièges bien pute sur la fin d’un parcours ce qui à légèrement tendance à agacer.
Cette philosophie va continuer jusque la fin du jeu où il faudra faire un peu de back tracking et réaliser des challenge pute pour accéder au dernier passage.
Le problème c’est que cette difficulté s’additionne souvent de commandes effectuées à l’insu de notre plein gré :virenque:
une accroche qui rate, un saut qui ne se fait pas dans le bon sens, une parade qui rate: tout cela agace et ternis le tableau qui était pourtant si jolis.
J’ai même songé abandonner si je ne m’étais pas fait taunt par un certain Jardinier, qui m’a dit que le jeu n’avait rien d’insurmontable
Alors certes ce n’est pas insurmontable mais c’est parfois bien casse c…
Et dommage mais le jeu a planté juste après que j’ai battu la boss de fin, je n’ai pas vu la cinématique de fin et les crédits (du moins, à la régulière).
Un peu dommage tout ça car le jeu propose des passages vraiment sympas.
j’ai moins aimé
- le tout début : peu engageant
- la difficulté à partir du milieu du jeu
- les changements de formes incessantes à partir d’un moment qui oblige t à ouvrir la roue des transformations constamment (et ça casse le rythme voir fait réaliser des actions non souhaitées)
- la maniabilité parfois approximative
- histoire osef
j’ai plus aimé
- l’univers : joli et bien animé
- certaines énigmes
- la variété des environnement et des transformations
- les boss (sauf un)
Conclusion
Je sors mitigé de cette expérience, même si j’ai trouvé la force d’aller au bout (et je ne sais pas pourquoi, j’avais envie d’y revenir) le jeu m’a souvent énervé.
Quoiqu’il en soit, « rien d’insurmontable » comme dirait l’autre. A vous de voir donc.