Fan du mode « mon joueur » ou « ma carrière » des NBA 2K depuis plusieurs années, j’avais fait l’impasse sur la précédente itération afin de reprendre des forces et d’éviter les deux mois d’autisme que provoque chez moi le lancement d’une partie de ce type.
Le choix s’est avéré pertinent puisqu’aussi bien dès le jeu installé j’ai disparu de la circulation pendant quelques semaines, n’attendant que le retour dans mon home sweet home afin de pouvoir enchainer à nouveau les matchs dans l’optique de devenir le meilleur joueur du monde.
Je me suis bien heureusement arrêté avant d’arriver à effacer Kareem Abdul-Jabbar des tablettes, mais j’y ai passé plus de 200 heures d’après Steam et me décide à donner mon point de vue à peu près définitif sur le sujet, sachant que je me refuse à me lancer dans la partie GM ou dans du multi-joueurs (les gens ne sont pas prêts, je vais encore recevoir des plaintes).
Tout d’abord, c’est beau, c’est même très beau. C’est ensuite de plus en plus fluide, de plus en plus technique pour peu qu’on ait envie de s’embêter un peu. Le mode est totalement addictif, et j’ai fini par lâcher la manette au bout de deux saisons bien pleines. Je vais passer sur les qualités de ce qui est à ce jour la meilleur simulation sportive du marché pour insister sur les quelques défauts que j’espère voir corriger avec les prochaines éditions :
• Le shoot est trop facile, à moins de monter sérieusement le niveau de difficulté (et quand bien même, mon joueur bat le record de 3 points sur une saison avec un pourcentage au-delà de 50)
• Les coéquipiers sont toujours un peu cons
• Les consignes du coach ne sont pas toujours claires et parfois récompensées de façon assez incompréhensibles (marquer sur contre-attaque pendant 1 minute, pas de contre-attaque durant la minute => note de merde. Ce genre d’exemple est valable aussi avec une bonne appréciation qui sort de nulle part)
• Faire des écrans inutiles garantit une note coéquipiers béton.
• Le scénario est un peu pourri (si j’ai bien saisi, ce n’est pas l’édition 2016 qui va déroger à cette règle)
• Le champion en titre (moi donc, avec Phoenix, ce qui prouve que c’est bien de la fiction) drafte l’équivalent du 2e meilleur prospect (avec le 30e choix en gros) ce qui tendrait à prouver que soit le hasard est total de ce côté, soit les GM sont tous au niveau de ceux des Kings.
Ce qui est insensé, c’est de se dire que malgré ces défauts encore importants, NBA 2K atteint déjà un niveau d’excellence redoutable. Vivement 2016 ou 2017 histoire de voir l’évolution se poursuivre.