Amateur de jeux de course, c'est sans réelle surprise que je suis tombé sous le charme de Night Driver. Malgré son âge, 34 ans, et son niveau technique peu avancé (pour aujourd'hui), le jeu d'Atari est la preuve qu'avant même le graphisme et le son, ce qui fait un bon jeu est bel et bien le gameplay.
En effet, si la route n'est matérialisée que par des plots blancs et que l'environnement n'est qu'un fond noir, l'impression d'évoluer dans un environnement 3D ainsi que la sensation de vitesse sont bien présentes. Une sensation de vitesse traduite par le défilement des plots et par la possibilité de pouvoir gérer les rapports de boîte du véhicule. La vitesse qui est d'ailleurs placée au centre du jeu car Night Driver propose une compétition sur la vitesse maximale atteinte en pointe.
Si son gameplay m'a touché, en tant que joueur, j'aimerai aussi signaler son caractère intemporel à mes yeux. J'ai en effet été surpris par le fait qu'un jeu du milieu des années 70 puisse ressembler à ce point en terme de sensation à un jeu de course arcade actuel. Preuve que si les règles du jeu évoluent quelque peu, la base, elle, n'a presque pas changé en 34 ans !