Dès le début de The King's Speech, on comprend l'enjeu auquel est confronté le personnage principal, George VI: le bégaiement et l'impossibilité de parler en public. Si ce trouble de la parole est un handicap pour tout le monde, il l'est d'autant plus quand on est roi.
The King's Speech nous permet d'assister, pendant près de deux heures, au combat d'un roi en devenir contre son bégaiement. George VI, merveilleusement bien incarné par Colin Firth, est attachant. Son problème, tout le monde y a déjà été plus ou moins confronté et cela force l'empathie qu'on peut avoir pour lui. On s'attache à ce personnage, on le supporte et on n'esquisse même un sourire dès qu'il fait des progrès.
La photographie est impeccable, le jeu des acteurs est excellent et les dialogues sont superbement bien écrits. Le tout nous est livré à l'écran accompagné d'une somptueuse bande originale (avec des morceaux de Ludwig Van et d'Amadeus dedans).
Sans l'ombre d'un doute, The King's Speech vous laissera sans voix.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.