Night Hunter
7.7
Night Hunter

Jeu de Ubisoft (1988PC)

Alors qu'à notre époque les vampires brillent au soleil et sont végétariens et trop beaux, dans les années 90, les vampires faisaient peur. Et aucun vampire ne faisait plus peur que le vampire héros du jeu Night Hunter, le Compte Dracula (Vlad de son prénom) en personne. Parce que dans Night Hunter, on incarnait pas un gentil, mais le méchant (révolutionnaire pour l'époque). Dans ma mémoire, Dracula voulait récupérer des talismans pour régner sur le monde et asservir l'humanité. Il faut savoir que c'est mon voisin plus âgé et gothique qui m'avait fait découvrir le jeu, donc c'est peut être un peu différent de l'histoire réelle. En tous les cas, Dracula avait une barre d'énergie et si elle baissait, il pouvait se saisir de n'importe quel malheureux mortel (il y en avait partout dans les niveaux) et boire son sang. Boire le sang nécessitait une manipulation compliquée et je n'y arrivais pas toujours. (Mais quand on y arrivait, on buvait le pauvre mortel jusqu'à ce qu'il devienne un squelette et tombe comme le misérable sac d'os qu'il était au sol). En revanche, c'était facile de se transformer en chauve-souris et on pouvait traverser les niveaux plus facilement. (On pouvait aussi se transformer en loup-garou mais c'était moins cool dans mon souvenir). Le but du jeu consistait à récupérer des clés avant le lever du jour. Il fallait aussi éviter un vieux monsieur barbu qui devait être Van Helsing, mais je ne le savais pas à l'époque. Il y avait aussi des sorcières sur leurs balais qui nous voulaient du mal. Je me souviens de ceci spécifiquement parce que les sorcières étant les fiancées de Satan, elles sont par conséquent les belles-sœurs des vampires, et je ne trouvais pas logique qu'il y ait une telle mésentente au sein de la grande famille du mal absolu. Je ne crois pas avoir jamais franchi le premier niveau, mais je me trompe peut être. Je suis en revanche certain de n'avoir jamais réuni les talismans sacrés. J'ai donc empêché le mal de régner sur le monde et grâce à moi, le bien a triomphé. On dit merci qui?
Hameçon
6
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le 11 déc. 2010

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