Pas totalement mauvais, mais un peu bancal.
Il s'agit d'un survival-horror développé par Hydravision Entertainement et édité par Playlogic International, je ne m'étalerai pas sur leur bibliothèque de jeux.
ObsCure 2, c'est la suite de ObsCure, mais ça, vous le saviez probablement déjà. Je n'ai pas beaucoup joué au premier jeu mais histoire de situer les événements du premier opus, en voici un bref récapitulatif.
Attention accrochez-vous, vous plongez dans un scénario particulièrement cocasse.
Dans ObsCure, quatre étudiants partent à la recherche de leur ami mystérieusement disparu dans leur école, ils se font enfermer dans celle-ci par inadvertance et assistent à d'étranges phénomènes.
Dans ObsCure 2, les évènements prennent place 2 ans après le premier opus (et nous somme le 22), les étudiants du premier jeu peinent à reprendre une vie normale et souffrent d'effets secondaires variés liés à leur aventure passée.
Et pour tenter d'oublier tout ça, ils changent d'écoles et espère que tout ira pour le mieux. Et forcément, non.
Une nouvelle drogue circule, faisant étrangement muter les étudiants si certains critères sont remplit. Et c'est reparti pour un tour, les étudiants du premier jeu se joignent au personnages du second jeu, et il est temps de résoudre des mystères.
Graphiquement, c'est… potable, pas de quoi exploser la rétine, ou faire fondre la cornée. That's Ok, bien que certains écrans sont ternes et sombres par moment. Au niveau du gameplay, je pense que j'aurai jamais fini ce jeu si je n'avais pas été aidé par un deuxième joueur, la caméra est affreuse sur Wii, l'intelligence des alliés contrôlés par l'AI est désastreuse, stupide à souhait et hyper lourde, j'en garde un très mauvais souvenir. C'est typiquement le genre de jeu qui une fois fini est rangé et plus jamais sorti, de plus il est très difficile d'étaler la durée de vie au-delà des 8 heures de jeu.
Au niveau de la bande son, on a du très bon, composée par Olivier Derivière et The Mystery of Bulgarian Voices. L'ambiance sonore est bonne de façon générale. C'est peut être le plus gros atout du jeu.
Pour conclure ce test, je dirais volontiers que ObsCure est un jeu vaguement potable, sans plus, sympathoche mais malheureusement pas transcendant. Le gameplay est bancal, la difficulté affreuse, la caméra est hyperactive, et n'oublions pas, vous jouez avec des PNJ abrutis. Bim, aussitôt fini, aussitôt oublié.
Malgré tout, il faut prendre le jeu au second degré, et du coup ça ressemble un peu, de loin, à The faculty de Robert Rodriguez.