J'ai mis deux ans pour le finir. Je l'ai préféré à Muramasa, parce qu'il est plus long et plus varié avec ses cinq personnages. Mais comme dans Muramasa, le principe est de revisiter les mêmes stages dans un ordre différent pour chaque protagoniste. Ainsi il vaut mieux faire des pauses entre les histoires pour ne pas saturer.
Par chance, le menu offre une chronologie des évènements avec des résumés et la possibilité de revoir toutes les cinématiques. L'histoire est moins compliquée qu'il n'y parait. Les destins se croisent et complètent petit à petit le tableau fait d'histoires d'amour, de malédictions familiales, et de combats divins.
Le jeu repose sur les combats et les préparations alchimiques et culinaires. La particularité et l'attrait d'Odin Sphere est que tout cela est essentiellement graphique. Loin des menus d'inventaire à base de texte et de marchands présentés comme un logiciel de comptabilité. Les somptueux repas, source principale de points d'expérience, se concoctent sur un élégant menu. Les ingrédient se récoltent en faisant pousser différentes graines -dont celles d'arbres à moutons- ou en chassant de mignons légumes qui essaient de se faire la malle.