Enchanté par le premier épisode, j'ai littéralement été encore plus emporté par ce nouveau Ori.
Même si la formule ne change pas, il s'agit bel et bien d'un Ori "tout en mieux".
Premièrement, le jeu est magnifique. Chaque écran est tellement travaillé, animé, magnifiquement mis en couleur que c'est la claque visuelle pendant 100% du jeu. Bien entendu, pour le peu que l'on accroche à la DA et l'univers. Mais sincèrement, tout le travaille artistique est très fort en tout point. Et malgré l'avalanche de détails à l'écran, le jeu est plus lisible que le premier Ori.
Ensuite, les mécaniques sont améliorées et beaucoup plus diversifiées : des pouvoirs offensifs pour varier dans les combats (arc, marteau...), des améliorations sur les déplacements (double saut, dash...) qui rendent le jeu encore plus fluide que son prédécesseur sur les phases fortement orientées plateformes.
Une exploration toujours récompensée, une gestion des checkpoint mieux pensée (et moins frustrante que le premier), des énigmes amusantes, des boss intéressants.
Alors tout ça rend le jeu aussi plus facile une fois que tous les pouvoirs ont été récupérés, mais c'est tellement jouissif de pouvoir enchaîner tous les mouvements et de combattre au corps à corps tout en pouvant se décaler en balancer la max à la lance. Surtout avec cette musique qui, encore une fois, porte le jeu de la meilleure manière qui soit.
L'histoire, simple mais efficace à l'instar du premier épisode, ponctuée de phases d'émotions et qui fait le lien avec le premier épisode d'une douce façon.
Ori and the Will of the Wisps, c'est soyeux et ça nous rend un peu guimauve mais c'est aussi dynamique et plein de gameplay. C'est rythmé et pour autant on a le temps de s'émerveiller sur les décors, c'est aussi coloré que sombre, et c'est surtout une grande aventure d'une dizaine d'heures.