"Et plus c'est même pas tactile..." Et alors ? Face à tant d'incompréhension de la part de mes proches, il fallait que j'explique en quoi Osu! ne se résume pas à cliquer sur des cercles.
Premièrement, pour comprendre Osu!, il faut y jouer. Sous son apparence sommaire (écran de fond, cercles qui apparaissent avec rond d'approche) prend place une expérience de jeu certes répétitive dans l'absolu mais redoutablement efficace. Vous aimez la musique ? Vous ne pouvez pas vous empêcher de battre la mesure quand vous en écoutez ? Vous allez adorer Osu!. Un vaste choix de musique orientée Japon, la possibilité de créer ses propres beatmaps, un classement et des achievements en ligne : on comprend mieux le succès de ce jeu de rythme.
Grâce à la vaste bibliothèque musicale que l'on peut se constituer, on est à l'abri de la lassitude pour un petit moment.
Avec Osu!, et c'est là un point essentiel, on peut atteindre le stade de flow (vous savez, celui qui donne son nom au jeu de TheGameCompany). Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on pourrait résumer ça à un état de transe, un sentiment d'unité avec le jeu, une concentration totale qui occulte tout ce qui nous entoure. On l'atteint par répétition de mouvements simples, qui demandent peu de réflexion intellectuelle, commandés par le jeu. Ici, c'est d'autant plus facile que la musique guide nos actions (on comprend alors mieux certains rites où des gens se mettent en transe par l'intermédiaire de la musique...). Et c'est plutôt agréable comme sensation. Le nombre de fois où j'ai atteint un flow "pur" se compte sur les doigts d'une main, mais si j'ai l'occasion d'essayer de l'atteindre de nouveau, je n'hésite pas.
Un jeu que je conseille à tous les mélomanes, et particulièrement les japanophiles.