Une fois n’est pas coutume, alors qu’un jeu fait par des français sort, la presse en fait tout un buzz, que ce soit dans les lives, les podcasts ou même des émissions sur le net, aucun moyen de passer à coté de ce Out There, rogue-like tellement génial, un retour à la narration riche d’une aventure qui se voudrait singulière à chaque fois à les entendre parler.
Nota: Puisque le jeu est quasi-identique mais un peu plus joli, je
fais ma critique à son image. Identique mais un peu plus jolie.
Tu sais que t'as beau yeux
Et puis, on se soulage de 3,49€ sur le play store, le parallèle fait avec FTL (mais sans combat) n’y est pas pour rien et les yeux pleins d’espoir on lance le jeu pour la première fois. Nul doute, la magie opère immédiatement. Le style graphique sied très bien au genre et les environnement sont beaucoup plus variés que l'original, j'apprécie aussi la diversité aux niveau des planètes qui gagne en variété mais on s’en fiche car le cœur d’un rogue se trouve ailleurs.
Vers l'infini et vers nulle part
Malheureusement, cet ailleurs est nul part. Car Out There est incroyablement répétitif et cela dans absolument tout. Dans son but, dans les choses a faire et dans sont déroulement. Le dernier bébé de Mi-clos ne nous propose que de miner des planètes en boucle pour trouver des gaz et des minerais entre chaque voyage inter-planétaire pour réparer votre vaisseau et obtenir du carburant. Il y a bien aussi les quelques technologies découvertes deci delà au cours du périple mais pour les fabriquer, le facteur chance devra être au plus haut.
Qui aime pas, châtie tout autant
De la chance, voilà ce qu’il vous faudra uniquement pour parvenir plus ou moins loin dans ce jeu. Parce qu’Out There vous hait, il vous déteste au plus profond de son code source. C’est bien simple, il ne vous arrive que des saloperies et si jamais une rare bonne fortune vous tombe dessus, vous vous ferez démonter la gueule bien en règle immédiatement par la suite.
Non content de proposer peu de chose à faire, le jeu n’a qu’une vocation, être punitif, c’est tout. Contrairement à un FTL, ici on vous pète les dents sans raison et surtout sans possibilité d’agir sur les événements qui se produisent. Résultat, on est dégoûté du jeu.
Le FTL et la tortue
Comparer Out There avec FTL est donc une grossière erreur. Non pas parce qu’un l’un repose sur la gestion et la narration de son aventure (c’est ce coté là qui m’avait plu au départ) alors que l’autre se concentre plus sur les combats mais simplement parce que FTL fait tout (et plus) ce que Out There propose et qu’en plus, il lui est mille fois supérieur sur les points qu’ils ont en commun.