C'est l'histoire d'un mec qu'on balance dans un monde parallèle dans le but de sauver l'humanité d'une catastrophe Emmerichienne. Manque de bol, les autochtones de sa planète d'accueil le prennent pour l'élu d'une prophétie ancestrale ou il est censé destituer le despote du coin. Va y avoir du bottage de cul dans l'air.
Mais pas seulement. Outcast est avant tout un jeu d'aventure avec un grand A. Le monde d' Adelpha est composé de 5, euh... mondes différents, reliés entre eux par un système de portail. Malgré l'âge du jeu, l'univers d'Outcast reste agréable a l'œil et le plaisir de se balader dans ces vastes étendues reste intact. Nul doute que le moteur Voxel vieillit mieux que la bouillasse polygonée de l'époque.
Le déroulement du jeu ne souffre d'aucune linéarité, vous êtes libre d'aller ou bon semble et de résoudre les quêtes dans l'ordre que vous voulez. Les habitants vaquent a leurs occupations et interagissent avec vous via des louanges ou du mépris, selon que vous soyez un adepte du génocide extraterrestre ou un bon samaritain, ce qui contribue à rendre le jeu vivant et évite le syndrome Morrowind.
La richesse de la culture et de la langue des Talan renforce l'immersion. Ainsi vous devrez vous familiariser avec leurs us et coutumes pour avancer. Les dialogues, souvent drôles, sont bien écrits et bénéficient d'un excellent doublage. Les quêtes sont rarement chiantes et l'aventure tient en haleine tout le long.
Bien entendu, le pan pan boum boum n'est pas en reste. La faune locale et la milice du big boss seront les principales cibles de vos pruneaux. Les scènes d'action (jouable en vue FPS ou non) à défaut d'êtres nerveuses, restent plutôt pêchus. L'éventail des armes et des gadgets (hologramme, invisibilité, etc) permettent de varier les plaisirs (tendre des pièges avec de la TNT, sniper son prochain). Cependant, les opposants ne sont pas bien malins et peu vindicatifs.
Pour conclure, c'est de la bombe de balle.