Les gros sabots
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le 22 sept. 2013
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Ah, Outlast...
Pour commencer, il est important de préciser que les jeux d'horreur et moi ça fait deux. Le seul auquel j'ai joué étant Alien Isolation qui est plus stressant qu'effrayant, Outlast était donc ma première réelle expérience en matière de jeu d'horreur. Et quand il m'a été offert (oui je l'ai pas acheté faut pas déconner), l'idée de me confronter à un véritable jeu d'horreur m'a beaucoup tenté et m'a convaincu de tenter l'expérience. C'est donc avec un mélange de frisson et d'excitation que j'ai débuté l'aventure.
Pour présenter l'histoire brièvement : vous êtes Miles Upshur, un journaliste décidant d'enquêter sur des événements étranges se déroulant à Mount Massive Asylum. Très vite, vous vous rendez compte de l'horreur et la folie régnant dans cet asile et votre but sera simple : vous enfuir et faire éclater la vérité au monde entier. Seulement armé de votre caméscope et votre courage, vous n'aurez d'autre choix que de vous enfuir et vous cacher pour survivre face aux monstres de cet asile.
La première chose qui frappe chez Outlast, c'est son ambiance. Cette ambiance malsaine et glauque où la peur est omniprésente, cette ambiance de folie et cette totale absence d'un quelconque espoir. Cette atmosphère pesante qui nous suit durant tout le jeu et ne nous lâche à aucun moment est la grande force d'Outlast. La peur est gérée d'une main de fer dans ce jeu, chaque porte à ouvrir étant synonyme d'appréhension de ce qui pourrait se trouver derrière et chaque "personne" dans cet asile étant potentiellement une menace directe à notre vie, on est toujours sous pression lors de notre progression. Outlast utilise également des jump-scares, méthode assez facile et putassière mais qui est ici utilisée par petites touches et de manière intelligente. Les courses-poursuites aussi parlons-en ! Chacune d'entre elles fera monter le stress et l'adrénaline en vous de quoi bien vous imprégner de l'ambiance du jeu. Et bien sûr, l'élément clé de toute cette recette c'est bel et bien l'usage de la 1ère personne par le biais de ce caméscope, et sa fameuse vision nocturne, qui nous place dans la peau du personnage et rend l'expérience encore plus viscérale. L'ambiance est renforcée par une bande-son des plus efficaces habillant à merveille les purs moments de stress ou encore les moments plus mystérieux, mention spéciale au thème principal. Je ne parlerais pas de l'histoire pour ne pas spoiler mais elle réserve son lot de surprise et de mystère et personnellement, je l'ai adorée même si je pense que les habitués des jeux d'horreur la trouveront classique. Outlast est donc une véritable claque horrifique en tout points.
Bref, inutile de préciser que tout le long de l'aventure j'ai flippé comme prévu. Mais le détail qui tue, c'est que lorsque je n'y jouais pas j'avais envie de m'y replonger, de continuer cette descente aux enfers et de percer les mystères de cet asile. C'est à ce genre de détails que l'on reconnaît les excellents jeux.
Pour conclure, Outlast est une véritable perle, une grosse claque comme on en fait peu et une véritable expérience et défi personnels. Outlast devient incontestablement une de mes références en matière d'horreur.
Et vous ? Oserez-vous tenter l'expérience ? Oserez-vous brandir votre caméscope afin de percer le secret de Mount Massive Asylum ? Vous n'en ressortirez pas indemnes, vous êtes prévenus.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes L'intégrale Xbox One et A quoi j'ai joué en 2017 ?
Créée
le 24 févr. 2017
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