Dommage, le premier titre nous apportait un gameplay et un univers intéressant et définitivement oppressant, alors que celui-ci est un échec. Pourquoi ?
Commençons immédiatement par le plus gros défaut de Outlast II, son IA. Là ou le premier jeu camouflait cette insuffisance en utilisant moins de scènes de cache-cache, des environnements étroits et moins de personnages à la fois, celui-ci échoue lamentablement. On se retrouve parfois confinés avec deux ennemis dans 30m², et l'IA à tendance à toujours se diriger dans notre direction comme par hasard ! Je ne parlerai même pas de la grande sorcière avec sa pioche, sa vision d'aigle et omnisciente, et ses jambes de coureur de 400 mètres haies.
(je joue en hard, et les morts à répétition retirent toute immersion et plaisir de jeu)
(les niveaux de difficulté disponibles sont normal, hard, nightmare, insane)
Ensuite, l'environnement. Celui de Outlast II est plus ouvert et par conséquent aussi beaucoup moins oppressant. On essaye juste tant bien que mal de slalomer entre les habitants et autres hérétiques, qui apparemment n'ont rien d'autre à faire de leur nuit que faire des rondes. Point positif tout de même pour la beauté du décor, parfois si sombre et si sanglant qu'on se croirait vraiment en enfer !
Quant au gameplay ? Même recette que le précédent, sans grand remaniement. On note tout de même l'ajout du microphone à la caméra, et les bandages pour se soigner (ce qui est inutile puisqu'on arrivera difficilement à échapper aux méchants une fois repéré).
Dans tout cela, on a aussi perdu l'intérêt qu'avaient les papiers dans le premier Outlast. Ils nous expliquaient ce qu'il se passait à l’asile, on en apprenait sur son fonctionnement, ses pensionnaires et les expériences qu'ils subissaient... Alors qu'ici, on n'aura que des chants religieux et des témoignages inintéressants des habitants du village.
Les développeurs ont aussi ajouté tout un tas de petites actions et objets inutiles, comme filmer certaines scènes à la caméra ou encore le fait de pouvoir déplacer certains meubles et charettes pour atteindre une hauteur ou escalader un portail (c'est vu et revu ça ...).
Finalement Outlast II, c'est un peu Outlast I, mais dans un environnement qui ne colle pas trop. On était bien mieux dans un asile. J'ai plus perdu mon temps plus qu'autre chose, 5/10 (moyen).