Affronter les forces démoniaques, sauver des demoiselles en détresse, chercher des artefacts magiques… La vie de héros, c’est d’un banal. Alors si vous frôlez l’overdose de ces jeux qui se prennent trop au sérieux, Overlord apporte de la fantaisie dans l’héroïc-fantasy. Vous incarnez le seigneur du mal et rien ne va dans votre royaume : l’herbe est verte, les moutons paissent, les oiseaux gazouillent… Il vous faut mettre un peu de désordre dans tout ça. Pour y parvenir, vous devez commander des larbins, des créatures aussi moches que stupides. Ils pilleront et tueront à votre place.
Dans l’esprit de Dunjeon keeper, ce jeu constitue une exquise parodie du Seigneur des anneaux : les hobbits sont vils, veules et vilains, les nains des barriques à bière et les elfes d’un ennui mortel. Overlord s’avère une excellente surprise bien que sa durée de vie s’avère assez limitée et que de nombreuses incohérences s’incrustent dans l’aventure.