Pas si chouette
Enfonçons les portes ouvertes : Owlboy est un jeu magnifique, aussi bien d’un point de vue visuel que sonore. Véritable régal pour les sens, le jeu impressionne par la qualité de sa direction...
le 4 juin 2018
14 j'aime
2
Owlboy est sans doute le plus beau jeu en pixel art auquel j'ai jamais joué : tout est absolument magnifique, les protagonistes, les ennemis, les décors, les cinématiques, les arrière-plans, bref vous l'aurez compris ça déchire vraiment la rétine. La musique est également à tomber par terre, et donne une vraie leçon à des dizaines de jeux aux budgets musicaux des dizaines de fois plus élevés !
Mais sous cette beauté enivrante, il faut avouer qu'on est en présence d'un jeu somme toute assez basique : le level design est quelconque, les phases de shoot sont correctes mais sans plus (le jeu est un poil trop zoomé), les boss oscillent entre le bon et le correct, et ni l'histoire ni la narration ne sont d'une qualité époustouflante.
La prise en main n'est pas immédiate (la transition vol/marche est un poil hasardeuse), le fait de devoir porter quelqu'un en quasi-permanence ralentit la récolte de fruits permettant de restaurer la santé ou le ramassage de trésors. Le jeu propose également des phases d'infiltrations franchement pas intéressantes, et un mini-jeu complètement nul dans lequel on se transforme en boulet de canon incontrôlable.
En parlant de trésors, mentionnons le plus gros oubli du jeu : la carte ! Pas de carte, ni globale, ni locale, c'est juste impardonnable. Et du coup ça ne donne vraiment pas envie d'aller à la chasse aux trésors, puisqu'en l'absence de carte difficile de savoir où on aurait pu en laisser ! Autre obstacle qui n'aide pas à se repérer, l'impossibilité d'effectuer un zoom arrière. Certains passages sont scriptés pour être joués en mode dézoomé, et on aurait aimé pouvoir passer à volonté de ce mode au mode normal. Bref tout ça tue un peu l'envie d'explorer, ce qui est dommage pour un monde qui se veut ouvert.
L'histoire se laisse suivre mais il y a deux/trois passages bien stupides, et on incarne une grosse victime qui passe son temps à se faire insulter sans réagir. Bon faut dire qu'il est muet aussi. Oui muet, à la Gordon Freeman, le truc qui devrait être interdit tellement c'est chiant. Et le ton oscille souvent entre le tragique et l'humour de cours de récré, c'est bizarre et ça empêche un peu la mayonnaise de prendre...
Le ramage ne se rapporte pas vraiment au plumage. Donc oui, c'est hyper-beau, mais niveau jeu en lui-même c'est tout juste sympa, sans être transcendant.
14/20
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Jeux faits en 2018
Créée
le 8 mai 2018
Critique lue 389 fois
D'autres avis sur Owlboy
Enfonçons les portes ouvertes : Owlboy est un jeu magnifique, aussi bien d’un point de vue visuel que sonore. Véritable régal pour les sens, le jeu impressionne par la qualité de sa direction...
le 4 juin 2018
14 j'aime
2
Owlboy , voilà un jeu qui me faisait de l'oeil depuis un petit bout de temps (depuis sa sortie quoi) Owlboy est donc un jeu de plate forme/action 2D , nous contrôlons Otus , jeune chouette , un peu...
Par
le 20 juin 2019
5 j'aime
1
Saviez-vous que les chouettes ne riment pas avec intelligence ? Leur apparence suggère une certaine majesté et les on-dits traitent les chouettes comme les plus sages des animaux. Ben oui, le fameux...
Par
le 23 févr. 2019
4 j'aime
2
Du même critique
A première vue, et ce durant 99% du film, on est en présence d'un slasher banal des années 80 : un camp de vacances, des meurtres et des gens qui prennent des décisions stupides. Les meurtres sont...
Par
le 11 janv. 2011
16 j'aime
Severance est à la fois un vrai film d'horreur et un vrai film drôle. C'est extrêmement rare et difficile de rendre un tel mélange efficace sur les deux plans, mais ici c'est impeccable. On est très...
Par
le 23 nov. 2010
10 j'aime
1
Ce qui m'a le plus marqué c'est la fidélité à l'univers et à l'esthétique Star Wars. Sans déconner c'est plus fidèle à la trilogie originelle niveau ambiance que la "prélogie". Les bruit des...
Par
le 29 mai 2011
9 j'aime