Pretty Bad
Le 1er problème de Party Hard c'est son histoire. Non seulement c'est nul, mais c'est surtout très gênant. Le voice acting est pathétique, on croirait entendre un enfant de 11 ans qui imite Batman...
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le 18 janv. 2023
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Le Hotline Miami de l'infiltration ? Je ne saurais dire, étant bien trop nul, je ne suis pas allé très loin... mais l'on retrouve la vue du dessus en un pixel-art festif très coloré, pailleté d'effets lumineux, un scénario déjanté inspiré des films des 80 avec une bande son fort electro et un gameplay simple mais très précis.
Quiconque a ou a eu des voisins faisant fi de tout respect pour le confort et le repos d'autrui saisira vite le point de départ : Il est 3 heures du mat ; un pauvre hère souhaite tout simplement dormir !
Il s'agit donc d'aller ruiner la soirée d'à côté en tuant tout le monde et ce sans jamais se faire repérer. Ho ! Qu'il est dur de réfréner ses pulsions et de devoir poignarder au compte-gouttes ! Evitons l'hécatombe sous peine de se faire dénoncer par un fêtard pas (encore) trop éméché qui s'empressera d'appeler la police. C'est là, soit dit en passant, que l'on voit bien que le jeu n'est guère réaliste : en vrai, ils ne se déplacent jamais. Echapper à la police n'est pas des plus évidents et si par chance (ou malheur) vous parvenez à évincer le flic immunisé contre votre couteau, ça sera au tour du FBI de venir toquer à la porte...
Le mieux reste donc de la jouer Hitman : on a vite fait de trimballer les comateux, un par un, jusqu'à la benne à ordures du coin de la rue pour les y fourrer au frais sans se faire voir, d'en pousser un par-dessus la rambarde, l'air de pas y toucher, mais surtout de mitonner des pièges en douce, placés plus ou moins aléatoirement à chaque partie, qu'il s'agisse d'empoisonner la bière, de faire exploser le four, de limer un poteau ou de taquiner de l'animal sanguin.
Il sera également possible de lancer un appel à l'aide en vue d'obtenir un petit bonus comme une bombe ou une grenade fumigène. Parfois ce se sont des loubards venant foutre encore plus le boxon ou même carrément une petite horde de zombies !
Il faut prendre son temps, ne jamais se précipiter et savoir réserver ses quelques avantages car la moindre erreur peut être fatale. Si les premiers niveaux sont plutôt faciles, les derniers deviennent coriaces avec une grosse part de chance dans les pièges/bonus. Party Hard est parfois frustrant, presque injuste, un brin répétitif, mais souvent très fun.
On regrettera néanmoins un certain manque de contenu : une douzaine de fêtes à peine et juste deux personnages bonus quand on aurait aimé voir plus de niveaux ou plutôt des niveaux un poil plus variés, changeant le paradigme comme celui se déroulant dans le bus, des fêtes plus complexes sur plusieurs étages qui élargiraient les possibilités, voire un éditeur de niveaux à part entière... histoire de ne toujours pas pouvoir dormir ! Il est quatre heures !
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Esthétique : Pixel-Art Next-Gen
Créée
le 9 déc. 2015
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