Si Goldeneye est au FPS console ce que le premier vol fut à l’histoire de l’aviation, alors Perfect Dark représente le vol supersonique.
Ce jeu bénéficie d’un contenu incroyable pour l’époque. Sans évoquer sa campagne solo de très bonne facture, c’est surtout son mode multijoueur qui est impressionnant : plusieurs modes de jeux paramétrables, une quarantaine d’armes, toutes avec une fonction secondaire (bon pas toujours très utile c’est vrai, mais certaines étaient mémorables comme la possibilité de voir et de tirer à travers les murs, de piloter sois même une roquette, de transformer un fusil d’assaut en mine de proximité ou en sentinelle automatique, etc.) et surtout, la possibilité de jouer contre des bots (bots eux-aussi paramétrables, selon un mode de difficulté et avec la possibilité de choisir des comportements spécifiques, par exemple ne pas utiliser d’arme) auxquels on peut donner des ordres.
A ce jour, je n’ai pas d’autres FPS consoles en tête avec un mode multi splitté aussi complet (mais bon j’ai pas trop joué aux deux dernières générations de consoles aussi…) et il faut dire que cette pratique s’est atténuée avec l’essor du multi online.
Seulement voilà, Perfect Dark n’a pas eu la notoriété de son grand-frère. Sorti trop tard, en toute fin de vie d’une console qui n’intéressait plus grand monde depuis un moment, il n’a pas rencontré son public. En outre Halo qui sort un an plus tard (un peu plus pour la France) va monopoliser la scène du FPS console pour un bon moment. Enfin sa suite qui sort sur Xbox 360 ne va guère lui faire honeur.
Mais pour moi, il reste un de mes meilleurs souvenirs de JV.