Pid se présente donc sous la forme d’un jeu de plateforme assez classique. Atteindre la sortie est l’objectif de base et les plus courageux pourront tenter de ramasser tout ce qui peut l’être dans les niveaux. Que ce soit les étoiles servant de monnaie pour acheter les quelques items de l’arsenal de Kurt ou les secrets généralement très bien planqués.
La mécanique au coeur du gameplay est la capacité du personnage à lancer des boules de lumières qui créent un faisceau d'anti-gravité. Placez en une par terre et le personnage s’élèvera dans les airs, faites pareil sur une paroi et vous déplacerez votre personnage à l’horizontale.
Soyez prévenu, Pid est un jeu difficile dans lequel vous allez mourir souvent. Et ce ne sera pas toujours de votre faute. Car le plus gros problème du jeu, celui qui vous fera vous arracher les cheveux plusieurs fois par session se trouve du côté de la maniabilité de Kurt.
Notre petit héros à casquette est effectivement du genre lourdaud dans ses déplacements. Les sauts manquent de cette sensation de précision que l’on attend d’un jeu aussi exigeant et le manque de fluidité dans l’enchaînement des actions va faire criser dans les passages où le timing sera très serré.
Ne vous y trompez pas, c’est un jeu que j’ai pris beaucoup de plaisir à parcourir. Un jeu qui m’aura énervé comme rarement un jeu l’avait fait depuis Super Meat Boy mais un jeu sur lequel le syndrome du « encore un essai » fonctionne parfaitement. Parce qu’on a toujours envie de découvrir ce qui se trouve un peu plus loin.
Les plus
- L'ambiance des niveaux
- Des situations qui se renouvellent régulièrement
- La bande son
Les moins
- La maniabilité
- Ne pas pouvoir regarder vers le bas
- Les deux derniers niveaux, l'enfer selon Pid