J'ai adoré le concept du jeu, vraiment. Pour une fois qu'on peut être sadique sans avoir de morale à rendre ou à se donner ! (on "incarne" une bestiole microscopique infectieuse, la conscience humaine est un truc inconnu à ce niveau).
Et j'ai galéré au début, car je pensais qu'on pouvait faire évoluer sa maladie un peu comme on voulait (mode facile, ça devait passer, non ?). J'avais une monstrueuse envie d'être particulièrement virulent, genre ébola. Mais non, j'y arrivais pas, les chercheurs trouvaient toujours un remède. Le truc énervant : vous tuez 98% de la population mondiale, mais 98 c'est pas 100, c'est donc un échec, vous ne gagnez rien, pas même quelques points d'XP pour gratter un petit bonus. Ca c'est pas cool.
Alors je suis allé trouver une astuce sur le net :
le conseil était d'infecter d'abord discrètement tout le monde (une fois de plus, tout le monde c'est 100%, pas 98 - faut pas oublier la petite île), de cumuler des points pendant ce temps, puis après seulement d'utiliser les points cumulés pour augmenter l'agressivité et anéantir la race humaine.
Ca paraissait logique mais un peu "fermé" comme optique. J'ai essayé. Et puis j'ai gagné.
Et là, c'est le drame ! Toutes les autres parties que j'ai jouées, je les ai gagnées ainsi, car tous les types de saloperies qu'on peux incarner se jouent, à quelques subtilités près, sur ce modèle. Faites l'inverse et un remède arrivera aussitôt. Tous les items bonus, je les ai gagnés/joués en utilisant cette technique, en accélérant le temps donc sans accorder d'importance aux détails, sans même chercher à savoir à quoi ils servaient ni si c'était intelligent de les associer.
Cette astuce m'a tué le jeu. Déçu d'avoir percé un secret finalement trop simple à découvrir (que je n'ai d'ailleurs pas trouvé moi-même, raison de plus pour être blasé...), je n'ai pas cherché à finir le jeu, tant les parties suivantes me semblaient redondantes.
Mais je le note à 5 car il est quand même très bien réalisé et très réaliste.