Tous les ex-joueurs de PlanetSide auxquels j'ai parlé gardent un souvenir ému de leur expérience sur le jeu, et ce même s'ils n'avaient pas été emballés à l'époque.
On pourrait longuement parler des défauts du titre, de ses soucis ponctuels de lag ou de son client optimisé avec les genoux ou de son design SF sans saveur "à la Halo", mais il n'en reste pas moins une expérience unique qu'aucun éditeur n'a encore osé renouveler et dont on ne verra peut-être jamais plus d'équivalent.


(La même critique, mais avec des images)
https://ezhaac.com/fragstories/mini-critique-planetside/


Moi, ce dont je me souviens, ce sont des scènes épiques de débarquements de plusieurs centaines de joueurs sur des bases ennemies dans d'énormes environnements ouverts, avec des dizaines de transporteurs de troupes balançant des tanks, des jeeps et des grappes de piétons en armure de combat.
Des combats titanesques pour la conquête de territoires trop vite perdus, des fortifications de positions dans des couloirs exigus et des bombardements meurtriers sur des armées de péons au milieu de plaines gelées.


Je me souviens d'un jeu au design intelligent qui mettait sur un pied d'égalité les débutants et les vétérans et où l'expérience jouaient sur le skill et la polyvalence, plutôt que sur les PV et le DPS.


Je me souviens aussi que c'est un des seuls MMOFPS paru à ce jour et que j'attends impatiemment la relève depuis un paquet d'années, en séchant mes larmes sur des Battlefield trop exigus.

Ezhaac
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Get a virtual life, Je veux faire du RP, bourdel :'O et Le véritable amour est avide de servitude

Créée

le 30 août 2010

Critique lue 401 fois

3 j'aime

Ezhaac

Écrit par

Critique lue 401 fois

3

Du même critique

Martyrs
Ezhaac
9

Expérience traumatique

Peu de films ont su me retourner comme l'a fait Martyrs. Je vais éluder le débat stérile sur la légitimité du thème de la torture au cinéma et partir du postulat que la vocation première du film...

le 22 juin 2010

86 j'aime

4

Vidocq
Ezhaac
8

Paris gothique en numérique

Le film qu'il vaut mieux ne pas aimer quand on veut briller en société, tant il se traine une réputation usurpée de nanar. Alors c'est le moment de m'empoigner les couilles et de les poser sur ce...

le 16 janv. 2011

65 j'aime

16