Que dire qui n'ait pas déjà été dit. J'aimerais pouvoir rendre justice à Pokémon, exulter tout le bonheur qui est associé à ce nom.
C'est partir à l'aventure en tongues et en sac à dos, dans un monde semi-onirique à la Nintendo où tout peut susciter l'émerveillement.
C'est le symbole quasi-universel de toute une génération, une relique du passé dont la simple évocation rappelle irrémédiablement les brioches au Nutella à 16h30 devant la télévision; les parties dans la cour de récré ou dans la chambre sous la lampe de chevet parce qu'on voyait rien sur ces écrans de Game Boy; maman qui demandait de baisser le son pour pas entendre les "musiques à la con" alors qu'elle a rien compris à leur epicness qui dépasse l'entendement, entre la route 1 qui donne envie de partir à la conquête du monde en randonnée, ou Bourg Palette et son air doux, chaleureux, familier, enfantin et attendrissant empli d'une nostalgie confortable.
C'est aussi l'époque où la naïveté de l'enfance combinée à la présence pas encore répandue du net permettaient d'entretenir des mythes qui enflammaient le cerveau, entre Bug ville, le Mew sous le camion, les tips de clonage qu'on se filait à l'école, et bien d'autres.
Années 90 pourquoi vous êtes si belles