Ah, Pokemon Bleu, c’est LE socle commun à toute une génération des 90’s : le jeu vidéo qui a forcé les parents à abandonner leurs derniers espoirs de comprendre nos chères têtes blondes ...
Sur une GB à la luminosité désastreuse et aux piles toujours à plat, on s’est tous usé les pouces pour envoyer ce #$%#!! de rival ad patres (après lui avoir donné un blaze débile, bien entendu). Le plus étonnant reste que les développeurs aient réussi à faire tenir sur une cartouche aussi minuscule un univers aussi géant, sans aucun doute la Rolls-Royce des franchises vidéoludiques made in Japan. Les gosses d’aujourd’hui peuvent bien baver sur leurs consoles next gen', nous on sait que nos bouillies de pixels en N&B garderont toujours la première place dans nos petits cœurs : on a du mal à trouver aussi attachant comme univers.
Et puis, derrière cette petite cartouche bleue, il y une communauté passionnée qui entretient et explore tous les mythes du premier Pokemon : MissingNo, Ditto Glitch ou Creepy Black, voilà un jargon barbare qui reste hermétique pour le profane, mais est bien connu de tout joueur qui aura usé des dizaines d’heures sur la rive droite de Cramois’Île ...
Une bande-son inoubliable (surtout à Lavender Town), une intrigue prenante, et des souvenirs plein la tête... Si tu n'as pas joué à Pokemon Bleu sur GameBoy dans ton enfance, arrache toi d'là t'es pas d'ma bande !
J’y mets 10, j’le recommande, j’le colle dans le Top 10 JV ... comment ça, note émotionnelle ?