Pokémon Bleu
8.2
Pokémon Bleu

Jeu de Game Freak, Satoshi Tajiri et Nintendo (1996Game Boy)


Salut à toi l’aventurier ! Bienvenue au Checkpoint, Doneuts pour te servir. Et c’est quoi son p’tit nom ? … Riton ? Alors il veut quoi
le Riton ? Une aventure ? Oooh, j’en ai une belle à te raconter !
Est-ce que tu savais qu’une fois j’ai été dresseur pokémon et même, le
meilleur dresseur ?



C’était en 1999, j’avais 10 ans et j’habitais à Bourg-Palette, sur le territoire de Kanto. J’étais le plus stylé des gosses avec ma veste et ma casquette rouge.


A l’époque je voulais déjà partir à l’aventure ! Alors que je cherchais à fuguer (barré) à me barrer de ce patelin pourri (non mais sérieux, il y avait 2 maisons, un labo et c’est tout ! On a vite fait le tour.) j’ai été rattrapé par le Professeur Chen, le scientifique du coin.


Bref, le vieux me dit que c’est pas très sûr de me balader et il décide de me filer un pokémon pour m’accompagner à l’extérieur. Alors, j’ai senti directement l’embrouille : si c’est gratuit, c’est toi le produit. Ca a pas raté.


J’ai à peine récupérer mon Carapuce, appelé pour l’occasion Tortue (oui j’étais déjà original à l’époque), qu’il me demande de l’aider à remplir le Pokédex, une sorte d’encyclopédie sur les Pokémon… Donc là je-



Comment ça tu sais pas ce que c’est un Pokémon ? Tu étais dans le coma ces 20 dernières années ?



Pour faire simple, les pokémons c’est des bestioles de nature végétale, animale, virtuelle ou matérielle. Il y en a de toute sorte : des chelous, des mignons, des balèzes, des gros pas beaux.
Quand je suis arrivé à Kanto, on m’a vendu les Pokémon comme des créatures incroyables, ne ressemblant à rien d’autre. Même si c’est vrai pour la plupart Riton, il faut avouer que l’on s’est aussi bien foutu de notre gueule.



Ouais Roucool, Rattata et Chenipan : c’est bien de vous dont je parle, les trois débiles.



Pour remplir le Pokédex rien de plus simple : tu combats les Pokémon, tu les tabasses et tu les captures dans une Pokéball. Et le but c’est de capturer les 150 disponibles. “Attrapez les tous” qu’ils disaient !


Et les combats Pokémon Riton, c’était quelque chose ! Une fois que tu y a goûté, la vie n’a plus la même saveur. Le premier dresseur que j’ai rétamé, c’était Blue, le petit fils du vieux ou Sacakk comme j’ai l’appelé
(Sacakk, Sac à caca. Ha ha oui, j’adore l’humour.).


Une fois le goût du combat éveillé je n’avais qu’une envie : prouver ma valeur en tant que dresseur ! Je me suis donc mis en quête de parcourir le territoire pour affronter les 8 champions de Kanto et le Conseil de 4 pour devenir le maître Pokémon. Tous les combats n’étaient pas simples si l’on ne comprend pas la base des combats Pokémon : l’affinité des types.



C’est quoi l’affinité des types ?



En gros, tu as des types forts contre d’autres et les trois Pokémon de départ montre bien cet exemple : Carapuce (eau) est fort contre Salamèche (feu), lui-même fort contre Bulbizarre (plante), lui-même fort contre Carapuce, fastoche.
Tu me crois, tu me crois pas, mais j’ai mis du temps à piger les affinités entre les types. Je les ai appris à mes dépens avec mon boss final personnel : Campeuse Jenny au Mt Sélénite
(te fous pas de ma gueule, Riton !)


Mon petit Tortue ne pouvait rien faire face à Chétiflor et son fouet lianes.
C’est à partir de là que j’ai entraîné Moineau, mon roucool, de type vol pour venir à bout de cette petite chieuse.
Campeuse Jenny, tu as fait monter mon taux de sel beaucoup trop haut pour un enfant de de 10 ans.


Au delà d’être un dresseur, j’étais aussi un héros qui sauvait la veuve et l’orphelin et qui combattait la pègre locale : la Team Rocket. Eux c’était pas des petits joueurs. Leur marque de fabrique ? Extorsion, recel de pokémon, prise d’otages, meurtre. Tous les moyens étaient bons pour assouvir leur domination.


Et pourtant moi, Doneuts, 10 ans, haut comme trois pommes, je les ai éclaté, sans grande difficulté. Dès que je battais leur chef Giovanni,le team Rocket battait en retraite. Ca me fait toujours autant marrer quand j’y pense.


Vois un peu le topo : t’as 50 gars de 25-30 ans qui prennent en otage une multinationale. T’as un gamin qui arrive, qui met un pain à leur chef et ils sont tous paniqués, en PLS dans un coin de la pièce.



Sérieusement ?



A la place de Giovanni, j’aurais réglé ça rapidement à coup d’attaque plaquage et empal’korn ! On donne les restes à bouffer aux Rattata du coin. Merci, au revoir.
Et bien non Riton, car tu dois savoir qu’en tant que gamer tu es protégé de cela par le Saint Scénarium.


Et c’était pas le seul truc chelou à Kanto. Pour une raison qui m’échappe, tout le monde était défini par son rôle, puis après son prénom : Professeur Chen, Rival Sacakk, Scout Raoul, Campeuse Jenny (aka Satan en personne).
Aucune possibilité d’évolution sociale, ni changement de carrière: tu es né Scout, tu crèveras Scout. Autant te dire que tu as intérêt à bien choisir ton orientation.


Et c’est pas le seul truc chelou avec les habitants de Kanto. Les autres dresseurs ont une forte tendance à la victimisation.
D’abord, ils t’attendent bien sagement pour se faire rouler dessus par ton équipe dosée aux stéroïdes. Ensuite, quand tu as fini de briser leur équipe, ils te donnent leur argent. Même la Team Rocket ! Riton, ça c’est une définition du racket.
Encore une fois, imagine le truc : t’as un gosse de 10 ans qui te met une patate dans la bouche et toi tu les remercies en lui donnant tes économies.



NIQUE LA LOGIQUE.



Autre truc chelou qui vient de l’affinité des types et que je voudrais te l’illustrer avec un exemple. Prends deux Pokémon : Léviator et Pikachu.
Léviator, c’est un putain de poiscaille de 6m de long décrit dans le Pokédex comme “Terrifiant et puissant, Leviator peut rentrer dans des aspects de rage terrifiant : raser une ville entière ne lui fait pas peur.”


A côté tu as Pikachu, une petite merde de 30 cm de haut, toute mignonne.


A ton avis, Riton, qui gagne ?


Raté, c’est Pikachu à cause de la double faiblesse Eau/Vol de Léviator. Et j’ai jamais compris pourquoi le rapport de puissance n’a jamais été pris en compte. T’as quand même un Pokémon décrit comme étant “le dieu de la destruction” qui se fait poutrer par une mascotte ambulante. Wow.



Quoi ? Tu pars déjà ? Mais tu vas où ? A Kanto ?! Hé Riton, attends
! J’ai même pas eu l’temps de te dire qu’en fait il y a 151
Pokémon et que le dernier tu peux le trouver derrière le camion, près de l’Océane, à Carmin-sur-Mer !


Le-Checkpoint
9
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le 21 juil. 2020

Critique lue 165 fois

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