Pokémon Platine par xPenguin
Après une très longue attente, la quatrième génération de Pokémon est arrivée. Fidèle à son habitude, le développeur Game Freak propose ici une évolution importante et de nombreuses nouveautés, après des versions « faciles à faire » que sont la version améliorée Émeraude et les remakes Vert et Rouge.
Le premier contact est avant tout une déception: graphismes faiblards pour une DS, interface pas toujours idéale (notamment le sac lorsqu'il contient beaucoup d'objets) et inutilité de tactile en dehors des combats. De plus, le cri des deux premières générations de Pokémon est resté identique, ce qui est absolument horrible pour les oreilles.
Puis, les nouveautés relèvent le tout: énorme amélioration de la stratégie (séparation physique/spéciale indépendante du type, nouveaux Pokémon, nouveaux objets, nouvelles attaques, nouvelles capacités spéciales...), mise en scène très légèrement plus travaillée que d'habitude, nouvelle aventure franchement sympathique, fonctionnalités en ligne, le retour du cycle jour/nuit...
Globalement, Pokémon reprend et améliore tout ce que les épisodes précédents faisaient de bien. Il reprend aussi quelques tares (facilité déconcertante, manque de profondeur du scénario...).
Alors oui, pour un œil extérieur « Pokémon c'est toujours pareil ». Car oui, le concept primordial est le même. Mais il a été tellement peaufiné et amélioré.
En ce qui concerne les nouveaux Pokémon, ils ne sont ni meilleurs ni pires que les ceux des générations précédentes, et seule la nostalgie peut pousser à dire le contraire. Cependant, cette quatrième génération a deux gros défauts objectifs: une surabondance complètement abusée de Pokémon légendaires et l'absence inexplicable des évolutions de fin du pokédex durant l'aventure principale. Si on ajoute à cela que cette génération ne contient que 107 nouveaux Pokémon au total, on peut avoir l'impression de n'en rencontrer pas assez durant la quête principale.
Au final, on se trouve tout de même devant un RPG indispensable sur la console, car le système est tellement riche, profond et puissant que les défauts persistants de la série ne pèsent pas lourds.