Je vais être court sur cette critique car je n’ai globalement rien à redire sur Postal Brian Damage, il s’agit là d’un titre plutôt solide même s'il manque pas mal de finition par certains aspects, ce qui est assez normal vu son budget de jeu “inde”.
Les armes par exemple, autant le fusil d'assaut, le lance-grenades ou encore le super shotgun sont de très bonne facture, autant le rayon laser peine à justifier sa présence tant elle fait doublon avec le fusil d'assaut. Par exemple, certaines arènes peuvent paraître trop brouillonnes au point que ça peut être vraiment dérangeant dans les pires des cas. C'est vraiment quelques petits soucis comme ça qui peuvent un peu impacté négativement votre appréciation du jeu, mais jamais rien de très sérieux qui vient vraiment tout foutre en l'air, qui soit nocif concrètement. Il y a des bonnes idées, vraiment originales pour un fps mais ne vous attendez pas à une exécution du niveau d’un bon AAA.
S'il y a vraiment un aspect sur lequel le jeu m’a fait cogiter c’est son humour, bon perso je n’ai pas trop suivi le scénario vu que le jeu n’est pas traduit et que j’ai eu la flemme, mais pour le reste je n'ai pas particulièrement ris, soit c’est très beauf dans l’humour noir, jusque-là OK, mais le problème surgit lorsque le jeu se met à citer des memes d’actualités. Déjà ce n'est pas drôle en soi, mais surtout cela a tendance à vraiment mal vieillir, assez rapidement en plus de ça. Je veux dire encore un jeu où on ressort le meme Karen, en tant que Boss en plus, c’est bon on a fait le tour au bout d’un moment, et puis les vannes sur le covid où Elon Musk ne sont pas à se rouler par terre non plus, pourtant c’est pas comme s'il n’y avait pas matière pour. Je ne sais pas vous, mais perso ça devient un peu trop fréquent à mon goût ces jeux qui se contente de balancer des références comme si c'était drôle en soi ( exemple Fashion police squad, que je vous recommande pour le coup) au lieu d’utiliser des outils propres aux jeux vidéo comme peuvent le faire des titres vraiment drôles pour le coup comme The Stanley Parable ou encore Fahrenheit ( malgré lui ;) ).
À part ça, il n’y a pas grand-chose à mettre sur la table. Les visuels sont vraiment originaux et le tout baigne dans une ambiance malsaine/cauchemardesque atypique. Le rythme est réussi, le level design ne bégaye jamais, il y a du neuf constant, rendant l’aventure principale franchement agréable à parcourir. Les sensations de tir sont prenantes, le bestiaire des ennemies est diversifié, même si le jeu peine à tous les utilisés sur la fin (c’est un peu toujours les mêmes qui reviennent) et certaines ennemies relèvent du jamais vu dans leur design (on a presque le droit à des citations directes de DOOM II ce qui est toujours un bon point).
Non franchement pour un premier contact avec la franchise Postal, j’en ressors assez satisfait.