L'ambiance qui se dégage de Prey et sa station Thalos I ressemble à s'y méprendre à celle qui émanait de Rapture dans Bioshock, 10 ans plus tôt : une cité isolée et remplie de fous furieux dont l'obsession est de s'octroyer des pouvoirs surnaturels à partir d'une technologie pleine de mystères. Tout comme dans l'oeuvre d'Irrational Games, on se retrouve dans la peau d'un héros (ou une héroïne) muet, qui se laisse guider par divers protagonistes, sans trop comprendre où ses actions vont le mener. Mais le génie de la plume de Ken Levine manque un peu à Prey, et si le gameplay nerveux et jouissif nous tient en haleine jusqu'au dénouement, on ne peut s'empêcher de penser qu'un scénario à la hauteur aurait fait de cette excellente aventure un véritable monument du jeu vidéo.
(+) L'atmosphère inquiétante de Thalos I...
(+) ... Sublimée par une superbe bande son
(+) La progression intéressante de l'histoire
(+) Des choix importants laissés au joueur
(+) Un excellent level-design
(+) Les Neuromods
(-) Un scénario qui manque de rebondissements
(-) Techniquement à la traine (même sur XOne X)
(-) Une difficulté qui ne pardonne pas