Prey a un concept attirant, être une sorte de nouveau BioShock, mais cette fois dans une station spatiale envahie par des monstres.
Dès la fin du tutoriel, qui met en place une mystérieuse intrigue, la tension est forte. On se sent vraiment vulnérables tout le temps, obligé de vérifier chaque objet de craint qu'il soit un mimic, un métamorphe. Les munitions sont précieuses, à réserver pour de plus grands ennemis.
Malheureusement, tous ces aspects disparaissent peu à peu. Les mimics ne sont plus un problème car ils peuvent être repérés avec une vision spéciale, les munitions sont souvent abondantes. Pire, l'histoire disparaît presque entièrement. L'exploration des zones de la station se fait alors sans fil directeur très intéressant. Les quêtes secondaires ne relèvent pas le niveau narratif, assez vides à l'exception d'une seule. Alors, le jeu se repose sur ses environnements, bien réussis, et son gameplay, avec des défauts. Par exemple, la plupart des pouvoirs sont inutiles, surtout comparés au fusil à pompe, la meilleure arme dans beaucoup de situations.
L'histoire réapparaît dans les dernières heures, parfois peu claire. Elle est sauvée par une bonne révélation, quoiqu'un peu rapide.