Prey
7.4
Prey

Jeu de Arkane Studios et Bethesda Softworks (2017PlayStation 4)

Mmmmmmmh une bonne review salé comme on les aime !, ça faisait longtemps tiens, mais croyez pas que ça me fait plaisir cela dit, car j'avais tout de même quelques attentes concernant ce reboot de prey, très sympathique fps de humanhead studios sortie en 2006 sur 360/PC.
Avec son atmopshère de thriller SF glauque et ses décors/armes organiques couplé à des mécaniques de gameplay plutôt novatrices ( il avait introduit le concept des portails dimensionelles avant le premier portal), il fût un bon petit fps fun avec du potentiel pour une suite annoncé par un cliffangher à la fin, suite qui fut longtemps teasé et qui avait l'air bien prométteuse avec son atmosphère d'hard SF cybperpunk, nous présentant un univers visuellement marqué, aux graphismes époustouflants pour l'époque (vidéo de gameplay pour vous rendre compte du potentiel gaché https://www.youtube.com/watch?v=BPkHZfjK5z4 ).
Vous pouvez d'or et déja oublier tout cela avec cet étrange reboot à la sauce immersive sim "bioschockienne" dévellopé par arkane studio AUSTIN (yep c'est pas le même arkane que les dishonored et ça se sent), qui n'a de "prey" que le nom.
Oubliez les décors organiques du premier épisode ou la cité futuriste malfamé remplie d'aliens de la suite annulée, ici ce prey cuvée 2017 vous place dans la peau d'un astronaute piégé dans une station gravitant autour de la lune dans le cadre d'un projet spatiale de grande envergure, ici envahit par d'étranges créatures.


Alors certes, on pourrait faire un rapprochement avec le premier épisode de par le concept de se retrouver piégé dans un vaisseau infestée d'aliens, mais mise à part cela, ce reboot n'a rien à voir dans son approche et son scénario ni même dans sa direction artistique et c'est déja un sacré problême me concernant, si bien que ce fut la raison à l'origine de mon dodge du jeu en 2017.


Ma foi ayant décidé de me lancer dans l'entreprise en trouvant le bougre à 15 euros neuf dans une grande surface, je m'attendais au moins à une bonne alternative à bioschock en faisant le deuil de ce qui fut montré en 2012-2013 et en étant assez confiant quand à la possibilité d'une expérience vidéoludique satisfaisante au vu des critiques élogieuses dont bénéficie le soft, bien que venant pour la plupart de pcéistes master raced, à savoir le genre qui entre deux parties de diablo 3,wow classic, wastelands 2, crusader kings, divinity, HL 2 deathmatch et cie..s'amuse à troller les """consolow""" sur les forums et sites jv tout en dégustant une saucisse de strasbourg enrobé de mayonnaise accompagné de sa clope, café ou pinte de heineken (oui stoon, gozer, malakian, chocapic c'est de vous dont je parle hihi), je m'excuse d'ailleurs par avance envers ces gens là, à la fois pour avoir pris le jeu sur console (starfoulllah, sacrilège, haram haram un hardware datant de 2013 sans 4K/120 FPS ray tracing et HDR shame on you !!) et parcque je ne vais pas en dire que du bien, et oui : vous comprendrez à la vue de ma note que le jeu est une déception certaine pour moi, un jeu qui m'a particulièrement enervé.


Dans l'appelation immersive sim il y a le mot immersive m'voyez, et immersif prey l'est complètement dans ses premières heures, nous faisant incarner un héros amnésique et réussissant à parfaitement nous immerger dans la confusion d'un individu cobaye à son insu d'une expérience douteuse lui faisant revivre sans cesse la même journée.
A l'instar d'un evil within (dans un tout autre genre), ni le joueur ni son avatar ne comprennent ce qui leurs arrivent ni même les lois régissant leur environement, et la découverte de la station talos 1 est un grand moment de jeu, le soft ne vous prenant jamais par la main pour progressser.
Le level design se révèle aussi particulièrement réussi tant les différentes zones de la station sont différentes les unes des autres mais formant un tout cohérent et crédible, cette qualité indéniable couplé à un gameplay aux possibilitées variés ( se transformer en objets, créer des clones d’ombres, utiliser une explosion cinétique, prendre le contrôle de robots, modifier ses armes) fut ma motivation pour finir le soft malgré des défauts trop nombreux et intrusifs dans mon expérience.


En effet, ce sentiment de découverte et ce plaisir d'exploration vont être grandement attenué par une répétitivité éffarante dans la progression, avec des allers retours incessants imposés par des quêtes secondaires que le jeu va vous vomir à la tronche, et n'offrants aucun vraie sentiment d'accomplissement ni aucune satisfaction particulière ("ah ok tout ça pour ça ? boooon....okkkkkkk...d'accoooord...merci de m'avoir fait perdre mon temps et de m'avoir freiné inutilement dans ma progression du scénario, CONNASSE !!")


Le gameplay est certes riche et bien bossé mais jamais vous n'allez véritablement l'exploiter à son plein potentiel tant votre héros va passer son temps à se faire laminer la tronche par des mobs faisant très mal, BEAUCOUP TROP mal à vos pv.
Un Bestiare fénéant comme pas permis (5 modèles différents recyclés avec des éclairs, du feu etc...) et demandant un nombre considérable de muntions pour en venir à bout, si bien qu'au final l'amélioration des jauges de pv, shield, et psy se révelera être une nécéssité première pour ne pas mourir en 3 coups comme une merde par le premier petit mimic déguisée en mug que vous n'avez pas vu venir...oui prey est ce genre de jeu.
La répartition foireuse des recycleurs et fabricateurs ne va pas aider, car ENCORE UNE FOIS les allers retours vont être légions pour accomplir des actions simples et éssentielles pour la progression telles que se soigner par des opérateurs, crafter du matériel, farmer et se réapprovisioner en munitions.


Et même en ayant cleaner une zone infestés de mobs, vous pensiez pouvoir progresser de manière safe ? compte la dessus mon con ! les devs ont vraisemblablement eu la merveilleuse idée de faire spawn random des créatures dans ces mêmes zones !!!
La paranoia des débuts où je progressait clé anglaise en main à l'affût de la moindre attaque à laisser place à une lassitude et une frustration constante tout au long des quelques 35 heures nécéssaires à ma complétion de l'aventure (en ayant ignorer beaucoup de quêtes annexes je précise), à un univers auquelle je n'accordais plus aucun crédit, aucun intêret.


Et ce n'est pas la narration et la mise en scène, toutes deux assez médiocres, qui ont aidé à m'investir dans ce scénario confus à souhait introduisant 36000 personnages et sous-intrigues dont je me fout complètement.


En bref, prey est le cas parfait d'un jeu aux qualitées objectives à même de satisfaire bon nombre de joueurs, mais gaché par des lourdeurs qui prises indépendamment paraissent anodines, mais qui dans leurs globalité contribuent à un ras-le-bol et à une absence de fun pour qui n'as plus la patience pour du loot/crafting/quêtes/grinding à n'en plus finir et une narration environementale se résumant à de la paperasse trouvé dans des bennes à ordures.
En bref, un jeu lassant pour un joueur qui n'as plus le temps pour du checklisting bête et méchant.


Ma note est de 5/10


Ce que j'ai aimé :



  • Un gameplay riche et bien pensé avec de bonnes trouvailles (nottament le recyclage des matériaux)

  • Grande variété d'armes et de pouvoirs

  • Pas mal de possibilitées de builds différents pour le personnage

  • Une direction artistique singulière et bien bossé

  • Des musiques synthwave prenantes et bien à propos

  • Le level-design réussi et cohérent

  • Un effort de réflexion demandé pour certains objectifs (assez rare de nos jours dans le jv)

  • Des choix moraux intéréssants

  • L'interaction réaliste avec les éléments du décor


Ce que je n'ai pas aimé :


*Un scénario confus comme pas permis et au twist de fin prévisible


*OVERDOSE DE DOCS AUDIO ET ECRIT POUR COMPRENDRE LE LORE !


*Des loadings insuportables et trop fréquents (50 secondes environ à CHAQUE changement de zones!!)


*Des side-quests trop nombreuses, intrusives et à aux conclusions souvent peu satisfaisantes


*Trop longuet pour pas grand chose


*Une difficultée très mal calibré


*Checlist...checklist everywhere...all the time


*Des aller retours usants


*Les phases en gravité zéro lourdingues


*Absence d'une véritable atmosphère angoissante ou d'un sentiment d'insécurité (contrairement à ce que nous prométtait le reveal trailer)


*Le monster-design vraiment peu inspiré

Créée

le 20 oct. 2019

Critique lue 703 fois

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_Akiletour_

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