Just au Core
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Vous, un robot qui ne demande rien à personne, fonctionnez tranquillement avec votre bot Crispin, un pod sarcastique, jusqu'à ce qu'un robot armé vienne voler votre coeur d'énergie. Vous suivez ses traces jusqu'à Metropol, une ville où Metromind, l'I.A. qui gérait le métro, semble avoir pris l'ascendant sur les autres machines.
Et oui, si vous ne l'avez pas compris, Primordia se passe dans un monde où les humains ont disparu, et où seules les machines subsistent. Même si certaines sont "humanistes" (elles révèrent l'Homme, le créateur disparu), d'autres ne s'intéressent qu'à la survie, dans un monde qui meurt, où l'énergie devient rare.
Les deux couleurs dominantes de ce soft sont le marron et le bleu (pour les sources d'énergie). Les décors sont fort beaux, ce jeu a des screenshots qui ne peuvent que faire envie. On retrouve la patte des jeux Wadjeteye, à savoir la coopération entre deux personnages, même si ici vous contrôlerez les deux dans le même décor, très rarement séparés. On retrouve aussi le goût pour l'humour un peu sarcastique et/ou décalé.
Mais plusieurs aspects m'empêchent de prendre Primordia pleinement au sérieux.
Et puis le jeu est plein de promesses qu'il ne tient pas. Il est question d'une yellow line, d'une red line de métro, d'endroits que l'on aurait bien aimé visiter : la cathédrale de Steeple, la base de lancement de fusées. Mais tout cela est ravalé au rang de simple background. Triste.
C'est dommage que ce soit si rébarbatif, car sur le papier, c'est un jeu qui a beaucoup de charme. C'est moins décevant que Gémini Rue. Mais je pense (à confirmer) que Technobabylon est plus abouti.
P. S. : le jeu m'a beaucoup fait penser à un film SF de série B, Hardware, que je recommande aux amateurs du genre.
Créée
le 21 août 2015
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