Rain World est un Survival Platformer avec un focus sur l’exploration. Il offre au joueur une aventure solitaire à la fois extraordinaire et terrifiante. Le joueur incarne une créature aussi blanche que fragile nommée « Slugcat » (Chat-limace). À la fois prédateur et proie, il faudra, lance à la main, chasser assez de nourriture pour survivre aux nombreux dangers peuplant les ruines industrielles dévastées et labyrinthiques offertes au joueur puis pour hiberner afin d’échapper aux pluies dévastatrices frappant régulièrement la surface.
Rain World semble méconnu en raison de sa singularité, alors que c'est cette singularité fait tout son charme.
La sensation de traverser un monde "vivant", qui laisse faire des choix est ressentie, bien que ce ne soit pas un open world au sens classique du terme. Le but premier est de survivre, ce qui exige une approche empirique pour tirer des conclusions du comportement des créatures qui peuplent ce monde, apprendre à se mouvoir avec agilité, chasser, se réfugier et souvent, fuir.
Ses mécaniques ne cessent de varier, toujours basées sur le jeu d'action et le jeu de plateforme, mais régulièrement renouvelées par des variations très bien pensées, et dotées d'une profondeur toute particulière en y intégrant un fond métaphysique.
Videocult nous offre tout un écosystème fascinant propulsé par son esthétique unique. Ce n'est autre chose qu'un voyage dans un nouveau monde. Tout au long de l'aventure, le joueur est captivé, presque hypnotisé par ce qui l'entoure.
Bien que frustrant, il sait se renouveler en apportant régulièrement de la nouveauté. Chaque créatures de Rain world agit presque indépendamment de la volonté des développeurs. C'est cela qui apporte toutes la difficulté du jeu, difficulté qui n'est guère hors contexte puisque l'univers le permet et même l'oblige presque.
En fin de compte, Rain World n'est pas adapté à tous les joueurs, lors de son périple, le joueur se verra frustré, presque dégouté mais restera captivé. C'est une aventure à découvrir mais en étant préparé.