Quelques années après l’avoir fini une première fournée de fois, car oui, un Ratchet & Clank se fini 2 à 3 fois d’affilée pour tout améliorer et récupérer tous les points de compétences, j’ai eu envie de revenir sur cet épisode qui m’avait quelque peu déçu. À l’époque, je n’arrivais pas à trop définir ce qui me dérangeait. Je pense avoir mis le doigt sur ce qui m’est désagréable sur la nouvelle tournure de cette série, pourtant iconique, à la base…
Premièrement, Ratchet n’est plus interprété par Marc Saez, et ça, c’est dans un premier temps assez crispant, et dans un second temps encore plus crispant. On ne retrouve pas la même fougue du personnage, il est moins impétueux, tellement plus mou…
Deuxièmement, le design de Ratchet et ses animations. Il semble si perdu, perché, on se demande ce qu’il fout là. On dirait qu’il n’a rien vécu, qu’il découvre le monde. Son regard de lombax battu qui lève les yeux au ciel avec cette agaçante impression qu’il craint que quelque chose ne lui arrive sur le coin du museau ! Il est ou le Ratchet castagneur ?!
Troisièmement, le level design. Les niveaux se veulent plus vastes, mais c’est malheureusement tout. Ce n’est pas plus vaste pour mieux les remplir, ils sont seulement un peu plus vides. De plus, l’aspect plateforming y est bien moins prononcé, les énigmes tellement plus facile et moins inspirée que c’en est vite lassant.
Quatrièmement, les gadgets, pas grand-chose d’intéressant ou d’innovant là ou les précédents épisodes implémentaient des idées plutôt sympathiques. Il y a quelques armes atypiques, mais la plupart sont des repompés des autres opus. MAIS, il y a l’ajout d’armes spéciales comme le groovitron qui ne sont pas à jeter.
Cinquièmement, les mini-jeux. Il n’y en a quasiment plus. Et même au-delà des mini jeux. Le fun du jeu n’est plus là. Les répliques sont moins marquantes, l’histoire se veut trop grave, et les personnages ne sont pas intéressants. Mention spéciale à Perceval, le méchant le moins notable de la série. Nefarious ou Drekk possédaient des personnalités et des potentiels assez monstrueux. Là, c’est une némésis lambda sortie du chapeau…
Et finalement, le pitch, on parle de Ratchet, dernier lombax de l’univers, et Angela, elle se trouve où, bon sang de bois ?! On dirait que tout ce qui s’est déroulé avant n’a jamais existé. C’est assez rageant !
Cet opus a été un indéniable changement pour la série. Certains ont apprécié, d’autres non. Le jeu reste abordable, il a même quelques passages agréables, mais il ne supplante en aucun cas la trilogie originale. Il ne les égale même pas d’ailleurs.
Par contre, je ne parlerai JAMAIS de A Crack In Time, JA-MAIS.