Rayman, un jeu qui ne s'assume pas...
Une licence, un nom. Simplement l'évocation du mot « Rayman », nous donne une impression de déjà vu. Un mot qui nous est familier, autant part l'effigie, que part le monde qui l'entoure. Véritable marque de fabrication de la filière Française d'Ubisoft, celle de Montpellier, Rayman est connu de tous, ou presque. C'est en 1995 qu'il sort sur PS1 (le test ici) mais aussi sur Saturn, PC, et Jaguar. Des rééditions virent aussi le jour, sur DS, Iphone, et Gameboy. Le soft est depuis peu disponible sur le PSN, est donc jouable sur le PS3 ou la PSP. Autant dire que vous n'avez aucune excuse pour ne pas essayer ce jeux, dont l'esthétique a fait sa renommée.
Rayman est un jeu de plate-forme, sans un fond bien établi. Pour employer une métaphore tout à fait appropriée, la « maison Rayman » est une véritable beauté, mais les fondations sont mal faites, et la maison ne tient pas longtemps debout. Il ne m'arrive que très rarement d'utiliser des codes pour finir les jeux, et c'est ce que j'ai fait pour Rayman, preuve de sa difficulté mal dosée et totalement sur-évaluée. Il s'agit donc de prendre Rayman comme Michel Ancel nous le livre : une magnifique invitation au voyage, une aventure artistique hors du commun. Le tout n'est pas de finir Rayman comme il faut, mais plutôt d'en apprécier son monde et son environnement. Utilisez les codes si vous commencez à en avoir marre, et le spectacle ne sera que plus grandiose. Un jeu à essayer de toute façon bien que pas indispensable.
Retrouvez le test complet à cette adresse :
http://www.le-serpent-retrogamer.org/?p=286