Après un Jungle Run agréablement surprenant et qui a épuisé bon nombre de batteries des mobiles sous iOS et Android, Rayman récidive dans un Rayman Fiesta Run qui a pour fonction de remplir le même rôle que son prédécesseur. Et le pari est réussi sans broncher.
Rayman Fiesta Run reprend le principe de son prédécesseur. Point de scénario et juste des niveaux à enchaîner. Les règles du jeu sont très simples à assimiler. Le personnage se déplace tout seul et il suffit d’appuyer sur l’écran pour le faire sauter. Des mouvements supplémentaires feront ensuite leur apparition dans les niveaux avancés avec le vol plané en maintenant le bouton de saut ou encore l’attaque pour tout fracasser sur son passage. Il suffit de quelques minutes pour prendre l’ensemble en main et parcourir les 72 niveaux qui composent cette nouvelle mouture. La sélection des niveaux a droit maintenant à sa map sur laquelle on choisit le stage de son choix. Si dans l’absolu l’idée est sympathique, elle se relève être assez éreintante où il faudra user du zoom et du dézoom pour sélectionner un niveau en particulier.
Les niveaux ont tous une ambiance qui leur sont propres. Comme dans les jeux de plates-formes traditionnels, des stages se passent dans les airs, sur la banquise ou encore dans une fournaise. Graphiquement, le jeu reste similaire à son prédécesseur avec tout de même une finition plus travaillée. Certains niveaux se jouent sur différents plans avec des niveaux de zooms et de dézooms agréables pour les rétines. L’ensemble est toujours aussi fluide.
Chaque niveau est considéré comme complété à 100% quand les 100 Lums ont été attrapés. Une fois un niveau terminé, une version plus difficile se débloque. Par plus difficile, il faut comprendre que la moindre erreur occasionne un retour à la case départ. Ainsi, le moindre pique ou le moindre saut millimétré loupé se verra être sanctionné. Du die & retry pur et dur mais sans paraître insurmontable toutefois. Les moins courageux peuvent acheter des objets spéciaux comme une vie supplémentaire par exemple en échange de quelques Lums.
Les moins patients ont à leur disposition des Lums à l’achat pour pouvoir débloquer l’ensemble des bonus du jeu (galerie d’images, persos) et des réserves de bonus pour les niveaux les plus corsés. Totalement dispensable, ces achats in-app cassent un peu le challenge en donnant l’opportunité d’être contourné. Toutefois, devoir débloquer l’intégralité des bonus semble n’être possible que via ces achats complémentaires, le gain de Lums à la régulière étant rachitique au possible.
Rayman Fiesta Run est une réussite, qu’on se le dise. Graphiquement à son avantage et doté d’un principe de jeu qui a su convaincre dans la mouture d’origine, le titre comblera aussi bien les vétérans de la mascotte d’Ubisoft que les nouvelles recrues. Alors certes, l’absence de nouveautés se ressent très vite mais comme le meilleur élève qui obtient toujours la meilleure note lors des contrôles de classe, difficile de lui reprocher de bien faire son travail. On peut toutefois pester de l’introduction des achats in-app pour pouvoir tout débloquer et de la sélection des niveaux sur la map moins intuitive que dans Rayman Jungle Run. Comme tout élève parfait, il faut bien lui trouver des défauts.