Red Faction: Guerrilla
6.5
Red Faction: Guerrilla

Jeu de Volition, Inc et THQ (2009PlayStation 3)

Le concept de ce Red Faction est quand même très sympathique. Un TPS en monde ouvert sur Mars !
Un GTA-like SF qui peut se permettre de créer et d'innover en partant dans un délire assumé à l'opposé de la concurrence cherchant absolument le réalisme.
Je ne connais pas la saga n'ayant jamais joué aux premiers épisodes. Je pensais que cela allait me gâcher l'expérience en ne saisissant pas les subtilités liées au background. Finalement mes inquiétudes se sont vite dissipées vu que le scénario n'est que prétexte pour un gros défouloir.
Oui parce que Mason ne fait pas dans la dentelle, c'est le genre de mec qui explose des bâtiments entier avec une masse. Rarement, la destruction à grande échelle aura été aussi grisante la manette en main. On se surprend à s'imaginer ingénieur en explosif en positionnant judicieusement des mines pour tout faire péter et contempler. Le Géo-mod fait des merveilles et gère parfaitement les collisions et la gravité. C'est du bon boulot indéniablement.


Cependant, je ressors assez frustré et mitigé de ce jeu. Si l'on excepte le bon point cité ci-dessus, Red Faction : Guerilla, se révèle avare et assez ennuyant. On enchaîne un peu bêtement des missions redondantes pour débloquer des régions toujours identiques (il ne suffit pas de faire varier la couleur pour renouveler les paysages). Et puis on meurt énormément dans ce jeu. Malgré le côté indestructible de Mason, les ennemis reviennent à l'infini et c'est assez compliqué de s'en tirer une fois sortit d'un véhicule avec peu de munitions et une masse. Du coup, le jeu allonge artificiellement sa durée de vie et on finit par se lasser. A tel point que la dernière mission encore plus bourrine que les autres, et encore plus difficile me laisse sur le carreau depuis deux jours. Tant pis, j'arrête les frais, et je ne connaîtrais même pas la conclusion, de toute manière je m'en contrefiche.


Les méchants aux gentils noms de EDF (haha), ressemblent à s'y méprendre aux Helghasts de Killzone. Un peu d'imagination quoi !
Mais je voulais quand même revenir sur quelque chose qui m'a dérangé. OK le jeu est clairement bas de plafond et ne cherche pas à questionner pour le moins du monde le joueur. L'enjeu est ailleurs évidemment. Mais il y a quand même un discours un tantinet fasciste je trouve. Tout du long, j'ai trouvé que la Red Faction se comportait comme un régime extrémiste. Le commandant fait un peu flipper avec un ton très autoritaire à demander de tuer des civils (oui,oui), des riches, mais des civils quand même. En plus, Mason semble contester un peu cette décision mais finalement il butera tout le monde comme d'habitude et ce choix moral ne sera jamais remis en cause. Enfin bref, c'est un détail, mais c'est je pense important de ne pas confondre défouloir no brain avec brûlot politique complètement idiot. Red Faction : Guerrilla est un peu des deux.

Tchitchoball
5
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le 21 mai 2017

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Tchitchoball

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