Resident Evil 3 est un joyau, soyons clairs. Quoi, certains ne sont pas d'accord, là au fond ?
Bon d'accord, disons que concernant la série des RE, je suis peut-être un poil trop subjectif. Mais franchement, le bougre avait vraiment de quoi combler les fans à l'époque.
Ce 3e volet va apporter, quoi qu'en disent ses détracteurs pas mal de nouveautés. La subtilité, c'est qu'elles ne sont pas toutes évidentes au premier coup d'œil amateur. Pour tirer la quintessence de ce RE:Nemesis, il faut être un fan de la série oui, et avoir achevé les deux premiers opus de la série.
Ce qui m'a plu d'emblée, c'est son contexte temporel. Il se déroule 24h avant les évènements de RE2. De plus, on retrouve avec grand plaisir cette chère Jill Valentine, héroïne du premier volet.
Après sa sortie du manoir, elle décide de rester enquêter sur un laboratoire secret de la multinationale Umbrella et se retrouve piégée en ville, infestée par le virus G.
Mais ce gameplay alors, a-t-il vraiment évolué ?
Je suis tenté de dire non. En fait, il a été enrichi. Il s'agit toujours du même système de déplacement, de tir et d'inventaire. En cela, rien ne change. Mais ce sont toutes ces nouveautés qui font de RE:Nemesis un chef d'oeuvre.
Tout d'abord, je pense que l'élément qui a vraiment dynamiser le contrôle du personnage c'est le demi tour rapide. En pressant la touche bas et la touche de course, on peut instantanément pivoter de 180°. Quel bonheur, et quel changement dans les joutes, surtout contre les adversaires les plus mobiles comme les hunters qui font leur grand retour.
On note également la possibilité de faire des esquives, qui sont semi-automatisées mais qui procurent là encore un dynamisme visuel très appréciable.
Côté bestiaire, la série s'enrichit avec de nouvelles créatures et armes bio-organiques. On retiendra, celle qui donnera son sous-titre au jeu : Nemesis. Ce dernier va être l'instrument principal de l'oppression et de l'angoisse particulière qui se dégage de 3e opus.
Il poursuit le joueur tout au long du jeu, il est rapide, vivace, armé d'un lance-roquettes, et peut même poursuivre le personnage écran après écran en passant les portes ! Le joueur a le choix à chacune de ses rencontres de l'affronter ou de fuir. L'affronter permettra de le mettre à terre et de pouvoir récupérer des munitions et même des pièces d'armes à assembler : un must.
Il apparaît même dans cet épisode, des sortes de QTE, où le joueur, lors de scènes cinématiques, doit effectuer un choix en temps réel qui vont influencer le déroulement direct de l'action.
Je pourrais continuer longtemps en abordant chaque parcelle de ce jeu, mais la critique commence à s'étirer alors je vais finir par un point qui me tient particulièrement à cœur : l'ambiance. Elle est tout simplement époustouflante encore une fois. Là où les développeurs ont fait fort, c'est que contrairement aux deux premiers épisodes, RE3 ne se déroule pas dans un lieu clos (manoir et commissariat), mais dans la ville entière de Raccoon City. On découvre de nombreux lieux et je garde un souvenir particulier du passage dans le clocher.
La licence Resident Evil n'était pas morte, ce 3e volet était là pour le prouver de la plus admirable des manières :)