Il était une fois une jeune femme qui s'ennuyait : elle ne trouvait plus de quoi faire durer sa relation, pourtant si fusionnelle, entre elle et sa fidèle PS2... C'est alors qu'un très gentil cousin plein de bon sens lui prêta un jeu. Avec sa jaquette rouge sang promettant une ambiance sinistre et de l'hémoglobine, le jeu en question intéressa aussitôt la demoiselle.
Ainsi commence notre aventure dans les terres morbides et sanguinolentes de Resident Evil 4.
Que ce soit dit avant toute chose : j'aime le macabre, les armes, le survival, l'horreur et les beaux gosses qui doivent lutter pour survivre. Autant dire que j'ai été servie avec Resident Evil 4. Si le scénario parait un peu fragile sur certains points, il reste suffisamment crédible pour une immersion dans le jeu.
Du point de vue du gameplay, je n'ai rien à dire : fluide, instinctif et maniable. J'aime particulièrement ce genre de TPS qui laisse certains angles-morts et permet une angoisse plus présente dans un tel jeu d'horreur. Le seul défaut (qui n'en est peut-être pas un) que je peux trouver au jeu, ce sont les phases où l'ont est accompagné par Ashley (cette gourdasse...), qui rendent certains passages plutôt lourds... alors que, paradoxalement, les phases où on la joue directement sont plutôt intéressantes ! Ces phases permettent en effet de contraster avec la pseudo sécurité qu'offrent les armes et les techniques de Leon, puisque Ashley est dépourvue de moyen de se défendre.
Les quêtes annexes obligent à être attentif, à observer cet univers très bien modélisé pour trouver sur quoi tirer et obtenir quelques bonus (bon j'avoue, j'ai pas tout trouvé... je suis pas le genre de gamer qui vise le 100%).
En conclusion, je suis devenue une fangirl de ce cher Leon S. Kennedy, et j'ai adoré ce jeu ! Je l'ai fini plusieurs fois avant de le rendre à mon cousin. Et moi et ma PS2 sommes de nouveau en très bons termes !